Expat Explorer : où s’expatrier en 2018 ?

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Selon la 10e édition de l’étude mondiale HSBC "Expat Explorer", San Francisco et Londres sont les deux destinations plébiscitées par les expatriés pour leurs opportunités professionnelles. Paris séduit les travailleurs étrangers pour sa culture et sa qualité de vie.

Les voyageurs d'affaires qui souhaitent booster leur carrière ont tout intérêt à chercher des postes à San-Francisco et Londres. En effet, selon l'étude de HSBC, les 27.587 expatriés interrogés classent San Francisco numéro un mondial pour ce qui est des opportunités professionnelles, devant Londres, New-York, Dublin et Birmingham.
Paris se situe en queue de peloton, avec seulement 7% d’expatriés évoquant de bonnes opportunités de recrutement.

Zurich et Doha sont les destinations où les expatriés voient leur revenu disponible augmenter le plus (77% des expatriés de ces deux villes), suivies par Koweït City (75%), Riyad (74%) et Séoul (73%), disposant ainsi d’un meilleur pouvoir d’achat.

Bombay est la ville du monde où le revenu des expatriés est le plus important, avec 217 000 dollars en moyenne de revenus annuels, Paris se classant toutefois à la 10ème place et à la 3ème place européenne avec 139 000 dollars en moyenne de revenus annuels, derrière Zurich et Genève et devant Londres (107 000 dollars).

Paris séduit les expatriés pour sa qualité de vie
Les expatriés considèrent Paris comme la meilleure ville au monde pour le tourisme, et plébiscitent aussi la qualité de vie et les infrastructures de la capitale française. À Paris, les sondés déclarent, à hauteur de 67%, que l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée s’est considérablement amélioré depuis leur installation en France. À titre de comparaison, la moyenne mondiale s’établit à 53%.

La capitale française est par ailleurs la quatrième ville au monde pour ses atouts culturels. 61% des personnes interrogées y vivant louent le dynamisme et la richesse de sa scène culturelle, juste derrière Berlin (70%), Buenos-Aires (67%) et Londres (62%) et à égalité avec New-York (61%).

Les expatriés du monde universitaire ont d’ailleurs élu le Musée du Louvre destination culturelle et touristique la plus prisée au monde en 2017, devant la Sagrada Familia de Barcelone (5ème), Big Ben (9ème) et les palais impériaux de Vienne (10ème).

Sans surprise, avec 48% des expatriés à Paris louant la qualité culinaire, la capitale française se classe en deuxième position en Europe, après Lisbonne (54% des expatriés) et devant Shanghai (43%), Barcelone (42%), Londres (27%) et Singapour (17%). Paris est d’ailleurs la ville d’Europe comptant le plus d’étoiles au Guide Michelin (141).

Enfin, Paris est, pour les expatriés, la 8ème ville au monde pour la qualité de ses transports publics, derrière, entre autres, Istanbul, Glasgow, Londres et New-York

Le dynamisme de la vie parisienne aide à s'intégrer
À Paris, les expatriés sont pratiquement neuf sur dix (87%) à parler ou à apprendre le français. Il s’agit d’une des proportions les plus conséquentes parmi les expatriés déclarant apprendre ou parler la langue du pays d’expatriation, ex aequo avec São Paulo et immédiatement derrière Barcelone (89%).

L'étude tord le cou aux idées reçues sur les difficultés d’intégration en France. Plus de 55% des expatriés vivant à Paris estiment qu’il est facile de s’y intégrer, devant Shanghai (36%), Zurich (39%), Prague (46%) et Stockholm (50%), mais derrière Melbourne, Mexico, Madrid (76%), ou encore Barcelone (69%). Les expatriés dans la capitale française sont d’ailleurs 52% à se sentir bien intégrés dès la première année.

Les travailleurs étrangers investissent également dans l’immobilier, avec 41% d’entre eux y ont réalisé un achat immobilier. Paris est ainsi la 3ème ville européenne comptant le plus d’expatriés propriétaires dans le pays d’accueil, derrière Oslo et Stockholm.

L’étude "Expat Explorer" a été réalisée via un questionnaire en ligne en mars et avril 2017. Dans ce nouveau focus un échantillon minimum de 100 expatriés interrogés par pays et de 30 parents expatriés est requis pour que le pays puisse être inclus dans le classement de ce rapport.