Entre les grèves d'Air France, de Vueling ou encore des contrôleurs aériens, le mois de mai n'a pas été tendre avec les voyageurs d'affaires. Si les déplacements professionnels ont été difficiles pour les entreprises et leurs collaborateurs, le ciel français n'a pas vraiment pâti du mouvement. Le baromètre TendanCiel indique que le trafic a progressé de 4,4% par rapport à mai 2017.
Si globalement, le trafic aérien français a progressé de 4,4% en mai 2018, le secteur montre des performances divergentes selon les segments.
Malgré les grèves, le marché intérieur continue de progresser avec une hausse de +2,4%. Néanmoins, les lignes desservants la capitale ont enregistré des replis importants avec en moyenne -2,6%, et même jusqu'à -7,8% sur l’axe Paris-Toulouse.
Les liaisons transversales ont beaucoup mieux résisté avec une croissance de +6,8%. La performance est encore plus probante sur les routes entre la Métropole et les Outre-Mer (+15,3%), "où la tendance observée sur La Réunion (+23,7%) gagne aussi ce mois-ci la Guadeloupe (+15,8%)", ajoute TendanCiel.
L'International renoue avec des hausses marquées
Après avoir été freiné par les grèves d'avril, l’international a repris des couleurs en mai avec une hausse de +4,8%. Toutefois, les performances sont contrastées selon les régions du Monde.
L’Afrique est en net repli (-3,1%), principalement sous l’effet de la désaffection des liaisons avec le Maghreb (Algérie -14,8%, Maroc -6,2%) à l'exception de la Tunisie (+12,3%) qui désormais affiche un niveau de trafic supérieur à celui d’avant la révolution de jasmin.
Le rapport ajoute "L’Asie réalise le meilleur score continental (+6,6%) mais le doit davantage aux bons résultats réalisés sur le Proche-Orient (Israël, Liban) ou l’Extrême-Orient (Taïwan, Corée du Sud, Thaïlande) qu’à ceux vers ses trois destinations majeures (Japon, Chine, Émirats Arabes Unis) dont le résultat oscille entre +3,1% et +3,3%".
L’Europe (+6,1%) profite des bonnes performances turques (+9,7%) et espagnoles (+9,0%) mais également d'un regain de dynamisme des autres pays du Sud du continent (Portugal, Grèce, Malte...).
Après un bref et sévère passage à vide en avril, l’Amérique renoue avec une croissance forte (+5,3%), encore plus marquée sur l’Atlantique Nord (Canada +8,1%, États-Unis +7,2%).
Beauvais rechute
Les principaux aéroports français, à l’exception de Beauvais (en rechute à -1,4%) ont progressé de façon significative en mai 2018. A Paris, CDG et Orly font quasiment jeu égal sur le mois (+2,1%) comme sur l’année (+2,3%).
En région, Nantes demeure très dynamique (+14,9%), suivie de Bordeaux (+9,4%) et Bâle-Mulhouse (+8,1%). En cumul annuel, c'est cette fois le tiercé Nantes (+13,8%), Bâle-Mulhouse (+7,4%) et Lyon (+6,8%) qui tient la corde.
Plus de retards en mai
Sans grande surprise dans ce contexte social perturbé, le mois de mai affiche une nouveau dérapage de la ponctualité. Le taux des vols retardés de plus d'un quart d'heure au départ grimpe à 28,9%, soit 6,8 points de plus qu'en mai 2017.
Le retard moyen au départ (tous vols confondus) est de 17,3 minutes. Cela représente une augmentation de 5,0 par rapport à la même époque l'année dernière.
De plus, ces indicateurs ont culminé lors de la journée du 22 (65,2% et 49,2 minutes) et dans une moindre mesure, lors des six journées de grève au CRNA Sud-Est (39,8% et 24,5 minutes).
Malgré les grèves, le marché intérieur continue de progresser avec une hausse de +2,4%. Néanmoins, les lignes desservants la capitale ont enregistré des replis importants avec en moyenne -2,6%, et même jusqu'à -7,8% sur l’axe Paris-Toulouse.
Les liaisons transversales ont beaucoup mieux résisté avec une croissance de +6,8%. La performance est encore plus probante sur les routes entre la Métropole et les Outre-Mer (+15,3%), "où la tendance observée sur La Réunion (+23,7%) gagne aussi ce mois-ci la Guadeloupe (+15,8%)", ajoute TendanCiel.
L'International renoue avec des hausses marquées
Après avoir été freiné par les grèves d'avril, l’international a repris des couleurs en mai avec une hausse de +4,8%. Toutefois, les performances sont contrastées selon les régions du Monde.
L’Afrique est en net repli (-3,1%), principalement sous l’effet de la désaffection des liaisons avec le Maghreb (Algérie -14,8%, Maroc -6,2%) à l'exception de la Tunisie (+12,3%) qui désormais affiche un niveau de trafic supérieur à celui d’avant la révolution de jasmin.
Le rapport ajoute "L’Asie réalise le meilleur score continental (+6,6%) mais le doit davantage aux bons résultats réalisés sur le Proche-Orient (Israël, Liban) ou l’Extrême-Orient (Taïwan, Corée du Sud, Thaïlande) qu’à ceux vers ses trois destinations majeures (Japon, Chine, Émirats Arabes Unis) dont le résultat oscille entre +3,1% et +3,3%".
L’Europe (+6,1%) profite des bonnes performances turques (+9,7%) et espagnoles (+9,0%) mais également d'un regain de dynamisme des autres pays du Sud du continent (Portugal, Grèce, Malte...).
Après un bref et sévère passage à vide en avril, l’Amérique renoue avec une croissance forte (+5,3%), encore plus marquée sur l’Atlantique Nord (Canada +8,1%, États-Unis +7,2%).
Beauvais rechute
Les principaux aéroports français, à l’exception de Beauvais (en rechute à -1,4%) ont progressé de façon significative en mai 2018. A Paris, CDG et Orly font quasiment jeu égal sur le mois (+2,1%) comme sur l’année (+2,3%).
En région, Nantes demeure très dynamique (+14,9%), suivie de Bordeaux (+9,4%) et Bâle-Mulhouse (+8,1%). En cumul annuel, c'est cette fois le tiercé Nantes (+13,8%), Bâle-Mulhouse (+7,4%) et Lyon (+6,8%) qui tient la corde.
Plus de retards en mai
Sans grande surprise dans ce contexte social perturbé, le mois de mai affiche une nouveau dérapage de la ponctualité. Le taux des vols retardés de plus d'un quart d'heure au départ grimpe à 28,9%, soit 6,8 points de plus qu'en mai 2017.
Le retard moyen au départ (tous vols confondus) est de 17,3 minutes. Cela représente une augmentation de 5,0 par rapport à la même époque l'année dernière.
De plus, ces indicateurs ont culminé lors de la journée du 22 (65,2% et 49,2 minutes) et dans une moindre mesure, lors des six journées de grève au CRNA Sud-Est (39,8% et 24,5 minutes).