La jeune compagnie saoudienne se lance dans le concours de récupération des Boeing bloqués par les tensions commerciales entre Washington et Pékin.
Après Malaysia Airlines, c’est au tour de Riyadh Air, que nous avons présentée dans nos colonnes ces jours derniers, de se faire opportuniste en ces temps de pénuries d’avions et de tensions commerciales sino-américaines.
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Le PDG de la jeune compagnie saoudienne, Tony Douglas, a clairement exprimé son intérêt lors du salon Arabian Travel Market : "Ce que nous avons fait... c'est indiquer très clairement à Boeing que, si jamais cela devait se produire -- et le mot-clé ici est si --, nous serions ravis de tous les prendre". Cette déclaration intervient alors que Boeing cherche à repositionner des dizaines d'appareils bloqués par les droits de douane chinois.
Le constructeur américain a déjà rapatrié trois appareils aux États-Unis, illustrant l'ampleur du différend commercial avec Pékin. La situation survient dans un marché particulièrement tendu, où la demande en avions commerciaux reste soutenue. Boeing a d'ailleurs souligné lors d'une récente conférence avec des analystes qu'il ne manquerait pas d'acquéreurs potentiels pour ces appareils.
