France : le « pass sanitaire » adopté

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Les députés ont approuvé le « pass sanitaire » et ce, malgré les critiques de l’opposition. Pour le gouvernement il s’agit d’une « condition de la liberté ». 

Les députés ont validé lundi soir la création d’un pass sanitaire pour l’accès aux grands évènements, aux déplacements vers et depuis depuis l’étranger et pour certains lieux. Malgré les réticences de l’opposition, le texte a été adopté. Pour la majorité, ce pass sanitaire est la « condition de la liberté ». « Le pass sanitaire doit nous permettre de rouvrir des établissements recevant du public, des festivals, des lieux de rassemblement. Si nous n’avions pas le pass sanitaire, nous devrions attendre beaucoup plus longtemps », a prévenu le secrétaire d’Etat en charge du numérique Cédric O. 

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Cet outil sera dans un premier temps réservé aux déplacements vers ou depuis l’étranger, à l’accès aux grands rassemblements et à certains lieux où la présentation d’un résultat négatif d’un dépistage virologique, ou un justificatif de vaccination ou une attestation de son rétablissement à la suite d’une contamination sera nécessaire. Concernant la jauge des rassemblements de 1 000 personnes, le gouvernement a affirmé que rien n’était « inscrit dans le marbre ». 

Mise à jour le 11/05/21 à 18h50 : Coup de théâtre à l’Assemblée nationale en fin de journée ce mardi 11 mai. Alors que le texte avait été adopté en première lecture hier soir, les députés de la majorité ont été lâchés par le MoDem, qui souhaitait protester contre le flou du texte. Les députés ont rejeté l’article 1er par 108 voix contre 103. « Il n’y a pas eu de dialogue et d’écoute » sur « les lignes rouges » du texte, au sein de la majorité, a expliqué Philippe Latombe (MoDem). Le gouvernement peut néanmoins encore demander une seconde délibération.