Omicron – « Il n’est pas prévu de fermer les frontières de l’Europe » (Cl. Beaune)

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Dans le contexte incertain dû à l'émergence du variant Omicron, le secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes Clément Beaune a déclaré sur France Inter que les frontières intérieures et extérieures de l'Europe resteraient ouvertes.

Huit cas suspects de variant Omicron ont été détectés en France, pour l'heure, ce lundi matin. Depuis vendredi, les frontières hexagonales mais aussi d'autres pays européens se sont fermées tous les vols en provenance d'Afrique australe. D'autres pays, tels qu'Israël, le Japon ou le Maroc ont totalement fermé leurs frontières. Qu'en est-il de l'Europe dans les jours qui viennent ?

Interrogé ce lundi matin sur le plateau de France Inter, Clément Beaune, Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes a déclaré que "pour l'instant il n'est pas prévu de fermer les frontières extérieures de l'Europe".  Il a ajouté que l'action au sein de l'UE se ferait en pleine coordination, les mesures isolées d'un pays au sein de l'UE étant, dans le cas contraire, rendues caduques puisque les contournements seraient rendus possibles.

Il a précisé que "vendredi dernier, le frein européen avait été activé : 15 pays européens ont suspendu les vols en provenance d'Afrique australe, jusqu'à demain (mardi 30 novembre, ndr) à minuit. Ensuite, un protocole sanitaire extrêmement renforcé" sera mis en place. Il ne s'agira pas de suspendre 100% des vols "car on ne peut pas (..) : il y a par exemple des ressortissants français" à rapatrier. Mais un dispositif de tests et d'isolement pour les personnes qui reviennent de ces pays à fort risque, dont la liste pourra être modifié en fonction des évolutions, sera vraisemblablement mis en place. 

Il s'agit donc, selon le secrétaire d'Etat, de "mesures proportionnées et ciblées". Sur cette promesse de cohérence et de cohésion à l'échelle européenne, il a ajouté que "ce qui n'avait pu être réussi lors de précédentes vagues localisées, comme au Brésil au printemps dernier" le serait désormais grâce aux forts taux de vaccination et à l'existence du pass sanitaire.

Ces deux données sont également la clé qui permettra, a-t-il ajouté, le maintien de l'ouverture des frontières entre pays de l'UE. Même si les restrictions pourront être renforcées. On s'orienterait vers des tests PCR avec des délais de validité très courts pour les personnes non vaccinées, de 24 heures éventuellement, comme c'est aujourd'hui déjà le cas entre l'Allemagne et la France.