La GBTA demande la fin des exigences de test pour les voyageurs d'affaires internationaux à jour de vaccination.
Dans un communiqué, la GBTA (Global business travel Association) demande aux gouvernements d'Europe, du Canada, des États-Unis et d'Amérique latine de mettre fin aux exigences de test COVID-19 pour les voyageurs vaccinés.
D'après l'association, la complexité et l'incohérence des exigences internationales en matière de tests et de règles d'entrée et de sortie continuent d'être des obstacles importants au retour des voyages d'affaires sans apporter de valeur ajoutée démontrée en matière de santé et de sécurité. En cause, notamment, l'impossible flexibilité des voyages ou des changements d'horaires.
Surprise
Pour arguer de l'accueil favorable que constituerait un tel allégement, la GBTA cite curieusement "un récent sondage (révélant que) près de 50 % des personnes interrogées souhaiteraient que les exigences en matière de tests d'entrée soient supprimées pour les personnes vaccinées". Un soutien loin d'être massif, donc.
Là où le communiqué surprend encore, c'est dans son mélange des genres : "le manque de clarté des politiques de vaccination - qu'il s'agisse de comprendre les types de vaccins acceptables, les exigences en matière de rappels ou les dates d'expiration des vaccins." On n'est plus dans le même sujet.
Corrélation
Ces réserves mises à part, une récente étude CWT, prenant en compte les cas du Royaume-Uni, de la Norvège et de l'Inde démontre effectivement, de façon spectaculaire, la très forte corrélation entre assouplissement des restrictions sanitaires et reprise du voyage.
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En demandant la fin des tests pour les personnes vaccinées, c'est à une individuation des mesures à laquelle aspire en fait l'association. Et de mettre en garde : "Tant que des mesures de dépistage confuses et inutiles seront maintenues, les estimations précédemment prévues de reprise des voyages d'affaires d'ici 2023 sont menacées (sous réserve d'une nouvelle levée des règles de voyage) et repousseront le retour aux niveaux pré-pandémiques à 2024."
