A 2 heures à Washington, 8 heures à Paris, on ne connaît toujours pas le nom du futur président des Etats-Unis. Pas de vainqueur, donc, mais un perdant déjà identifié, le même qu’il y a 4 ans : les instituts de sondage. La vague bleue (démocrate) annoncée n’a pas eu lieu. Pour l’heure, aucun des […]
A 2 heures à Washington, 8 heures à Paris, on ne connaît toujours pas le nom du futur président des Etats-Unis.
Pas de vainqueur, donc, mais un perdant déjà identifié, le même qu'il y a 4 ans : les instituts de sondage. La vague bleue (démocrate) annoncée n'a pas eu lieu.
Pour l'heure, aucun des deux candidats n'a atteint les 270 voix de grands électeurs nécessaires pour l'emporter.
Donald Trump est donné vainqueur dans plusieurs swing states d'importance : la Floride, le Texas et l'Ohio. Quant à Joe Biden, il remporte l'Arizona, c'est seulement la 2ème fois pour un candidat démocrate en 70 ans.
Au final, la décision pourrait se faire dans un des états industriels du nord-est, notamment le Wisconsin (10 grands électeurs) ou, plus sûrement, la Pennsylvanie (20).
Pour ce dernier état, 50% des votes ont été dépouillés et il donnent un avantage à Donald Trump. Mais la Cour suprême a accordé à la Pennsylvanie un délai pouvant aller jusqu'à 3 jours supplémentaires pour dépouiller les votes par correspondance réputés plus favorables aux Démocrates...
L'incertitude est donc totale. Beaucoup d'observateurs redoutent un scénario catastrophe : que les résultats finaux ne soient connus que jeudi ou vendredi mais qu'entretemps Donald Trump se déclare vainqueur. D'ores et déjà, le président sortant a twitté, ce matin vers 6h30 heure de Paris, un message qui conforte les plus pessimistes : "Ils tentent de nous voler la victoire, nous ne nous laisserons pas faire".
