A l’occasion du salon de l’aviation d’affaires qui vient de refermer ses portes à Las Vegas, l’Hebdo vous propose, cette semaine, d’évoquer ce secteur en France.
Les Etats-Unis sont le premier marché au monde en termes d’aviation d’affaires. Le plus grand nombre d’utilisateurs, le plus grand nombre d’avions et le plus grand nombre de constructeurs. C’est aussi le pays des grandes distances et de l’usage naturel de l’avion. Si en Europe les déplacements restent relativement faciles grâce aux nombreuses infrastructures routières et ferroviaires et avec une offre aérienne riche et diversifiée, l’aviation d’affaires a su rencontrer sa clientèle. Des déplacements pour le travail dans des zones enclavées ou mal desservies avec la possibilité d’enchaîner les escales au cours d’une même journée même dans les aéroports les plus petits. De nombreux adeptes des jets privés ont aussi fait leur compte. En termes de coûts, l’aviation d’affaires, même si cela reste cher, peut permettre de rationaliser les dépenses. Plusieurs collaborateurs à bord d’un même avion, plus de frais de nuitée et moins de temps perdu avec des déplacements à la carte, l’entreprise peut vite se retrouver gagnante.
Pour évoquer ce secteur, l’Hebdo de Déplacements Pros donne la parole, cette semaine, à Grégoire Jourdain, directeur du développement de la compagnie d’aviation privée VallJet et Julien Alcacer, responsable de l’exploitation de l’aéroport de Cherbourg-Maupertus.
