Coach Omnium publie son dossier annuel sur les grandes tendances du MICE

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Coach Omnium (*) met gracieusement à disposition (lien) la dernière édition de son très instructif dossier sur les tendances d’évolution de la demande en matière de MICE. Réalisé chaque année depuis 1992, il porte sur les attentes, besoins et comportements d’achats des commanditaires de manifestations professionnelles dans les entreprises, fédérations, associations, etc.

La lecture du dossier prend une certaine résonance, dans le contexte sanitaire actuel, surtout au regard des prévisions optimistes pour 2020, dans la continuité des années précédentes ; la demande avait bien repris en effet depuis 2017. Et l’année 2019 avait « paradoxalement été modérément perturbée par les blocages sociaux et les grèves« .

Coach Omnium rappelle toutefois que les différentes situations difficiles rencontrées par le secteur ces dernières années ne se traduisent quasiment jamais par un arrêt durable en matière de MICE, et la vie reprend son cours…

Peu probable en effet que l’épidémie actuelle ne change les habitudes en matière de MICE. L’étude note bien sûr que les entreprises ont créé davantage de salles en interne ces dernières années, ce qui tend à limiter le nombre de séminaires organisés à l’extérieur. La visioconférence peut aussi dépanner mais nécessite un équipement adéquat. Il reste donc compliqué pour l’heure de remplacer des rencontres réelles de personnes par des moyens technologiques. Dans une précédente étude sur les réunions virtuelles, Coach Omnium notait d’ailleurs que ces visio-conférences entre plusieurs sites étaient réservées aux rencontres de moins de 2 heures, et que 90 % des entreprises clientes les réservaient en interne, à leurs collaborateurs ou affiliés (cas des réseaux), 37 % en proposant en plus ou en parallèle à un public externe.

Coach Omnium, dans son étude sur le MICE, constate en revanche des changements importants dans la demande ces dernières années. On citera pêle-mêle davantage de décisions de dernière minute pour organiser des manifestations, des demandes de devis auprès de multiples prestataires, un plafonnement des budgets, des manifestations plus modestes et moins festives même si le choix des hôtels se portent toujours sur les 3 et 4 étoiles, des événements organisés dans des lieux plus atypiques, des opérations moins bling-bling, le raccourcissement des durées et des déplacements, la suppression d’activités périphériques… L’étude rappelle enfin que près de 9 participants sur 10 sont toujours enthousiastes à l’idée de partir en séminaire !

(*) Société de stratégie & d’études marketing et économiques pour le tourisme, les MICE, l’hôtellerie, la restauration hôtelière, les spas et les casinos, depuis 1991.