Événementiel : élargissement des aides aux PME jusqu’à 50 salariés

508

Le Syndicat des activités événementielles (SAE) se félicite des nouvelles mesures qui s’ajoutent au chômage partiel indemnisé à 100% jusqu’à fin décembre pour la filière.

A l’heure où les normes sanitaires se durcissent, en raison de l’expansion de l’épidémie en France (et ailleurs dans le monde), Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a annoncé hier soir, lors d’une conférence de presse, de nouvelles mesures pour soutenir les entreprises. Le fonds de solidarité est notamment élargi aux entreprises jusqu’à 50 salariés (20 auparavant) dont le chiffre d’affaires a baissé d’au moins 70% (contre 80%). Ces PME pourraient ainsi toucher 10.000 euros par mois, mesure annoncée fin septembre par Bercy. Pour en bénéficier, elles peuvent se rendre sur le site Impots.gouv.fr.

L’élargissement des aides concerne désormais une trentaine de métiers complémentaires (loueurs de voitures, agence de communication…) dont certaines gravitent autour du monde l’événementiel. Cédric Angelone, coprésident du Syndicat des activités événementielles (SAE), s’est félicité des nouvelles mesures, « même si on peut toujours aller plus loin », ajoutant : Nous avons été entendus, du plus grand au plus petit: quand j’entends cités les blanchisseries, les fleuristes, les photographes… c’est génial, l’espoir est là! ». La semaine dernière, le gouvernement de Jean Castex avait décidé que le chômage partiel serait indemnisé à 100% jusqu’à fin décembre pour les secteurs protégés dont la filière événementielle. Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d’État chargé du Tourisme, a par ailleurs déclaré ce mercredi sur la chaine Public Sénat qu’il souhaitait rapidement «travailler sur des protocoles» avec les professionnels du secteur Mice, dont le SAE et le collectif formé de six organisations (Coésio, Créalians, Lévénement, Sympase, Traiteurs de France et Unimev) représentant les différentes composantes de la filière.

Cette dernière va être en effet durablement impactée, et la reprise ne peut être que très progressive. Beaucoup d’entreprises – et notamment des PME nombreuses dans le secteur – ne survivront probablement pas sans un coup de pouce supplémentaire de l’État, au delà de la fin de l’année.