L’édito de Gobert – Promis… les affaires repartent !

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N’étant pas d’un esprit particulièrement vif, j’avoue avoir parfois du mal à comprendre. Alors que j’écris ce dernier édito de la saison, j’entends à la TSF des maires annoncer la fermeture partielles de leurs plages, craignant un regain d’activité virusale…

Et, en même temps, pour parler le langage courant de Président Macron, voilà Franck Riester, passé du ministère de la Culture à celui du Commerce et de l’Attractivité (celui-là, fallait le trouver !) qui vient d’annoncer la réouverture dès le 1er septembre prochain de toutes les foires et salons « sans jauge limite » !

Caramba. Certes, on sent véritablement que la grande priorité c’est indéniablement la relance de l’économie. Sanitairement, est-ce vraiment raisonnable, alors que les médecins (ceux qui savent, pas tous les commentateurs qui se bousculent sur les plateaux télés) ont été obligés de piquer un vrai coup de gueule pour que l’on impose, enfin, le port du masque et le dépistage ?…

Pourquoi le 1er septembre d’ailleurs ? Mystère, à moins que ce ne soit une annonce faite « au doigt mouillé », en espérant que tout ira bien.

Marrant aussi, alors que les manifestations sportives, genre foot qui ont lieu dans des stades « à l’air libre » sont limitées à 5000 personnes maxi !

Mais bon, on va bien voir et je me réjouis pour mes potes de Top Résa/Iftm qui pourront ainsi préparer tranquillement le salon reporté à la fin du mois de novembre. Finalement, c’était pas la peine de reporter d’ailleurs, puisque… tout va bien ! Remarquez, ça va être drôlement sympa de se saluer à coup de coudes ou de coup de pieds dans les chevilles. Va falloir aussi élargir les allées !

Allez, on va la relancer, cette économie…

Et pour finir, à propos d’économie et avant de fermer pour quelques semaines de vacances largement méritées, ce sont les contrôleurs aériens qui, eux, n’ont pas perdu la main.

On se souvient de cette corporation, chouchoutée par la DGAC et qui ne manque jamais une occasion de faire grève. On se souvient des ces grèves à répétitions qui avaient couté au moins deux bras aux compagnies aériennes ces dernières années.

Comme le relève notre confrère Le Parisien, alors que le trafic aérien est en chute libre, autour de 20% par rapport au trafic normal, (celui-ci, selon les fins analystes ne devant revenir à la normale qu’aux environs de 2024), ce malheureux contrôleurs aériens vont voir leur « prime de suractivité » – ce n’est pas une blague – reconduite jusqu’en octobre 2023 !

Eh oui. Cette prime, que touchent environ la moitié des contrôleurs et je cite mon confrère du Parisien « été mise en place en 2016 à la suite d’un protocole social signé par la DGAC et plusieurs syndicats. Dans ce dispositif, les contrôles de certains centres travaillent plus pendant la haute saison, le plus souvent l’été. En échange, ils récupèrent ces heures de travail sur les périodes creuses, ainsi que la prime. » !

Quand on sait que le temps moyen de travail de cette catégorie de salariés est de l’ordre de 20 heures… On peut rêver !

Sur ces propos, on se retrouve au début du mois de septembre… si tout va bien !