En juin 2026, l'Hôtel Royal d'Évian recevra pour la deuxième fois un sommet du G7, sous la présidence française d'Emmanuel Macron.
Cette annonce s'inscrit dans la continuité d'une vocation diplomatique qui traverse les décennies. Depuis la conférence humanitaire de 1938 jusqu'aux récentes Rencontres franco-allemandes, l'hôtel savoyard s'est imposé comme un cadre de choix pour les négociations de haut niveau. Sa situation géographique unique, à la frontière franco-suisse, et la discrétion de l'établissement en font un lieu privilégié pour la diplomatie internationale.
Une tradition diplomatique séculaire
L'Hôtel Royal d'Évian n'en est pas à son premier rendez-vous avec la grande diplomatie. Dès 1938, la ville accueillait la conférence humanitaire initiée par le président américain Franklin D. Roosevelt, rassemblant 32 nations pour évoquer le sort des réfugiés de la Seconde Guerre mondiale. En 1962, les Accords d'Évian y étaient signés, marquant la fin de la guerre d'Algérie.
Le premier sommet du G8 organisé à l'Hôtel Royal remonte à 2003, sous la présidence de Jacques Chirac. Depuis 1992, l'établissement accueille les Rencontres franco-allemandes annuelles. La dernière en date s'est tenue en septembre 2024, réunissant Emmanuel Macron et l'ancien chancelier allemand Olaf Scholz.
Un cadre propice aux négociations
Le renouvellement récent de la distinction Palace par Atout France confirme la position de l'établissement parmi les références de l'hôtellerie française. Situé dans un parc de 19 hectares face au lac Léman, l'Hôtel Royal offre la discrétion nécessaire aux rencontres diplomatiques tout en préservant l'élégance de son architecture Belle Époque.
Cette configuration particulière, alliant tradition française et neutralité géographique, fait de l'établissement un lieu naturel pour les sommets internationaux. Le G7 2026 confirmera cette vocation diplomatique dans un contexte géopolitique où la recherche de terrains d'entente demeure cruciale.
