CDS Groupe poursuit sa stratégie d'acquisitions à l'échelle européenne en acquérant SIAP, premier fournisseur italien de solutions ERP pour les TMC.
C’est un domaine du business travel inédit pour le groupe français CDS : celui de l’ERP (Enterprise Resource Planning, (planification des ressources d'entreprise), ndr) à l'adresse des agences corpo. Avec l’acquisition de SIAP, CDS Groupe intègre 90 collaborateurs supplémentaires, portant ainsi ses effectifs à plus de 450 employés répartis dans six pays européens (France, Allemagne, Italie, Pologne, Croatie, Roumanie), et atteignant un volume annuel de réservations hôtelières de 800 millions d’euros.
SIAP, ce sont 1.000 clients et 40 années d’activité. L'entreprise conservera son autonomie, son équipe dirigeante et son identité de marque, tout en s’intégrant au Groupe. Son rachat est présenté par Ziad Minkara, CEO de CDS Groupe comme “stratégique, consolid(ant) notre leadership et s’inscri(vant) dans notre ambition d’atteindre 1 milliard d’euros de réservations hôtelières d’ici trois ans”.
200M€ de volume comme objectif
Comment le rachat d’une solution ERP peut-elle augmenter de 25% le volume de réservation hôtelière du Groupe (de 800M à 1 milliard d’euros, donc) ? Simple : le millier de TMC équipées SIAP constituent un vivier de prospects pour l’hotel booking tool CDS. Par ailleurs (et inversement), les clients CDS pourront se voir proposer les solutions “facturation” et “récupération de TVA” estampillées SIAP. Ce milliard de volume est donc attendu pour 2027.
SIAP rejoindra donc les trois autres entités - CDS, Goelett, Corporate Rates Club - au sein de CDS Groupe, ou plutôt de S4BT (pour Solutions for Business travel), le nom de la holding qui va remplacer, en termes de communication, “CDS Groupe”, en début d’année prochaine.
2025 (voire, possiblement, les dernières semaines de 2024) ce sera aussi, nous confie-t-on, l’année d’une nouvelle acquisition. Sur une terre de conquête pour le Groupe, puisqu'après la France, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne, la Croatie, et la Roumanie, c’est un “marché anglo-saxon” qui est visé.
