JM Hastings (Air Tahiti Nui) : “On veut développer le corpo”

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JM Hastings (Air Tahiti Nui) : “On veut développer le corpo”

Jean-Marc Hastings, DG France-Europe d’Air Tahiti Nui, détaille les arguments de sa compagnie pour séduire la clientèle “affaires”.

Vous êtes très identifié voyage loisir et affinitaires, mais l’un de vos objectifs est de développer la clientèle corpo…

Jean-Marc Hastings : Ca fait déjà plusieurs années que nous assurons des déplacements professionnels, sans que nous mettions en avant cette partie de notre activité. Aujourd’hui, on veut plus clairement nous faire connaître sur ce segment.

Quels sont vos arguments pour séduire ce type de clientèle ? 

Nous cherchons à nous positionner auprès d’entreprises qui ont le même profil que nous : challengers et spécialisées. Notre cible : des PME, PMI et startups françaises qui ont des activités régulières sur la Côte Ouest des Etats-Unis. Nous relions directement Paris à Los Angeles et Seattle, et, par le biais de nos partenariats avec des compagnies américaines, à Portland, Vegas, San Diego, San Francisco…Et nous visons aussi des entreprises américaines de même profil qui ont des activités en France. 

Comment adressez-vous cette dernière cible ?

Via des TMC mais aussi la Chambre franco-américaine, les services d’ambassade… Ce sont des segments fins mais qui existent bel et bien : nous avons des frequent flyers qui ne voyagent qu’avec ATN.

Comment vous différenciez-vous de la concurrence ?

On a une politique tarifaire qui est volontariste sur les cabines avant par rapport aux compagnies majeures. Nous contractons des prix négociés soit avec des TMC soit en direct avec les entreprises. Nos B787-9 disposent de 30 sièges Affaires et 32 Premium.Et nous avons développé un programme corporate dans le même esprit qu’Air France, par exemple : miles, franchises bagage, tarifs préférentiel réseau, lounges, fast track…

Et la Polynésie dans tout ça ?

Elle est totalement intégrée à nos objectifs “corpo”. Il y a bien sûr les acteurs publics et les entreprises françaises qui veulent bénéficier de nos fréquences - les plus importantes (5 ou 7 vols hebdomadaires selon la saison) - vers cette destination. Il ya les entreprises américaines qui ont une activité en Polynésie. Et il y a enfin les entreprises polynésiennes pour leur destinations métropole, Côte Ouest des Etats-Unis, mais aussi la Nouvelle-Zélande et le Japon.