Ce mercredi 2 septembre, c'était la 1ère édition du Dîner des décideurs du voyage d'affaires. Une belle réussite qui en appelle d'autres...
Il faisait beau, ce mercredi 2 octobre au soir, sur la Maison de la Recherche, dans le 7ème arrondissement parisien, le moins guindé, celui qui côtoie, l’air de rien, les extravagances germanopratines. Et les mines des invités étaient aussi au beau fixe, souriantes et sereines, davantage, parions-le, qu’à l’Hôtel de Matignon, distant de quelques dizaines de mètres.
Oui, souriantes et sereines, les mines de la quarantaine de participants. Secret de fabrication : pour avoir le privilège de recevoir ces 40 décideurs (Zahir Abdelouhab, SVP EMEA de Navan, nous a d’ailleurs signalé que “influenceurs” serait plus adapté, le vrai “décideur” restant le client - on va y penser), nous en avons sollicité moins d’une cinquantaine. Et la petite dizaine déclinant l’invitation n’était tout simplement pas présente à Paris ce soir-là.
C’est dire l’appétit qu’affiche l’éco-système du business travel pour se rencontrer dans un contexte convivial et propice à l’échange. “40 “oui” sur 50 invitations = 80% de réussite”, nous a signalé Hervé Kozar (Air France), qui sait compter, au moins jusqu’à 24, le montant, en euros, de la “surcharge GDS” que sa compagnie appliquera au 1er janvier prochain.
Parce que oui, cette surcharge, et la fragmentation de l’offre dont elle est l’un des symptômes, et la transformation des business models dont elle devra être la conséquence, et la numérisation des factures et notes de frais, et la consolidation du marché, et la déferlante “IA”, ce sont bien quelques-uns des sujets dont il sera question, cette année, dans DP. Son rédacteur en chef, David Keller (qui est aussi l’auteur de ces lignes) le rappela, comme à son habitude, dans une brève et brillante keynote.
Autre annonce concernant DP : le renforcement de la rédaction par l’arrivée (le retour, en fait) d’un journaliste aguerri, Vincent de Monicault. Vincent, entre autres sujets, va mettre le paquet sur le MICE. C’est la deuxième grosse actu de DP : traiter à sa juste mesure le “Meeting & Events”, secteur “en pleine ébullition”, selon les mots de James Vandevyvere, de BCD M&E, et “achat de plus en plus stratégique pour les entreprises”, selon Kactus, représenté, en ce beau mercredi soir, par Thomas Cottin.
Puisqu’on en est au name dropping, allons-y gaiement… Sous les regards ébahis des plus grandes marques de l’industrie, on a vu…
- Antoine Delessale (Hertz) tomber dans les bras de son ancien boss Yorick Charveriat (Amex GBT),
- Solenn Le Brazidec (Plus Voyages) faire de même avec son successeur Christophe Hamonic à la tête de FCM en France,
- Fabrice Perdoncini (Gekko, including Hcorpo) dîner à la même table que Pierre Mesnage (HRS),
- Plein d’autres mélanges aussi étonnants que détonnants
Et s’il y avait eu un bon vieux baby-foot Bonzini à disposition, nul doute que Frédéric Saunier (Amadeus) et Richard Addey (Sabre) s’y seraient affronté en toute amabilité. Oui, mais il n’y avait pas de baby-foot à disposition. Comme quoi, le Dîner des décideurs du voyages d’affaires peut encore s’améliorer.
Rendez-vous l’année prochaine, début septembre, pour constater les progrès !
PS1 : Tous ceux qui n’y étaient pas (par indisponibilité ou parce qu’on ne les a pas invité - jauge “à taille humaine” oblige) auront la possibilité d’en être l’an prochain.
PS2 : Un patron de TMC nous a dit “OK, les clients restent et viennent, même… Mais on gagne moins d’argent car il n’y a plus de rétrocom etc. C’est de notre faute, on paye des années d’opacité.” On ne révèle pas l’identité : ce qui se passe au Dîner des décideurs du voyage d’affaires, reste au Dîner des décideurs du voyage d’affaires.
Vivement septembre 2025 !
