A partir du 2 avril 2025, les voyageurs européens auront besoin d’une autorisation de voyage électronique (ETA) pour se rendre au Royaume-Uni en plus de présenter leur passeport pour entrer dans le territoire.
Le Royaume-Uni emboîte la pas aux Etats-Unis et à l’Australie en poursuivant la numérisation de son programme de contrôles aux frontières et fixe une date pour l’entrée en vigueur de son système de visa électronique. En conséquence, toute personne souhaitant se rendre dans le pays, à l’exception des ressortissants britanniques et irlandais, devra présenter une autorisation de voyage électronique (ETA, pour Electronic Travel Authorisation).
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Une obligation que devront présenter les voyageurs internationaux non-européens à partir du 8 janvier 2025. Pour les ressortissants européens, la date est fixée au 2 avril 2025. Voyageurs d’affaires et de loisirs souhaitant se rendre le pays pourront faire la demande de visa électronique à partir du 5 mars 2025, précise le gouvernement britannique.
Le visa électronique est valable 2 ans
Cette autorisation électronique est liée au passeport du voyageur pour renforcer la qualité des contrôles. Elle coûte 10 livres sterling, soit environ 12 euros, et permet d’effectuer plusieurs voyages au Royaume-Uni pour des séjours allant jusqu’à 6 mois à la fois sur une période de 2 ans ou jusqu’à l’expiration du passeport du titulaire, selon ce qui se produit en premier.
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La procédure, décrite comme “simple et rapide” par le ministère britannique pourra se faire à partir d’une application baptisée UK ETA, disponible via Apple Store et Google Play. Un guide et des informations sur la marche à suivre sont également disponibles sur le site du gouvernement.
Ce visa électronique remplace également les documents d’immigration physiques, comme le permis de séjour biométrique, remis notamment aux migrants qui travaillent ou étudient au Royaume-Uni et dont l’expiration est fixée au 31 décembre 2024. En 2024, le tourisme devrait contribuer à hauteur de 32 milliards de livres sterling à l’économie britannique, selon les prévisions du ministère de l’immigration.