La période s'y prête : on vous soumet la liste de nos vœux pour l'année 2023. Mais parce que le changement doit aussi relever du volontarisme, nous y adjoignons très solennellement celle de nos bonnes résolutions...
Vœu : Que la pandémie de roséole et la guerre "Le Graët/Zidane" soient enfin derrière nous.
Résolution : Si c'est le cas, nous activerons nos puissants leviers et notre insondable entregent sur les autres pandémies et les autres guerres.
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Vœu : Que les producteurs, distributeurs et acheteurs du voyage d’affaires cessent de nous parler de 2019 quand on leur parle de 2023. Surtout si c’est pour prétendre, dans le même temps, qu’on est entré dans une nouvelle ère… Une nouvelle ère qui, apparemment, a bien besoin de se référer à l’ancienne !
Résolution : Bon, ok, on avoue… On va arrêter de vous parler de 2019 (ou alors plus qu’un tout petit peu).
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Vœu : Que les gens en général - et les attachés de presse en particulier, puisqu'ils le font, eux, depuis de très nombreuses années - cessent de nous dire "BELLE journée, BELLE année, BELLES vacances, etc".
Résolution : On leur souhaitera leur "BEL anniversaire" et aussi, tant qu'on y est, au lunch-time, un "BEL appétit".
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Vœu : Que les chargés de com cessent de nous demander de relire nos articles avant publication. Si c’est pour l’orthographe, on est meilleur qu’eux. Et si c'est pour autre chose, c'est "NON !"
Résolution : Si c'est pour l'orthographe, nous publierons nos bulletins scolaires depuis le CE1 pour prouver nos compétences en la matière. Et si c'est pour autre chose, c'est donc "NON !" Ah mais pour vous c'est différent, Monseigneur Ben Smith, Votre Eminence Sébastien Bazin, Votre Altesse Bruno Le Maire...
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Vœu : Que les acheteurs ou travel managers n’aient plus besoin de remonter les deux ou vingt-quatre échelons qui les séparent de leur board pour répondre à la question "Comment allez-vous ?"
Résolution : Nous inventerons des réponses que nous publierons, ainsi le droit de réponse qu'ils ne manqueront pas de demander instamment constituera la réponse - dont on ne doute pas qu’elle sera rapide - que nous souhaitions obtenir.
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Vœu : Que les conférences de presse d’entreprise s’assument comme telles. Qu’elles ne cherchent pas à se faire passer pour autre chose que l’annonce - certainement très justifiée - de la meilleure solution ever… Vous voulez un exemple ? "Save the date - Un débat contradictoire sur les meilleures solutions de paiement opposera Jean-Eudes Trucmuche, directeur commercial de SuperFric, à Marguerite Pacrette, CEO de SuperFric."
Résolution : Nous n’irons plus à ces crypto-conf de presse. Ah ben en fait on n’y va déjà pas.
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Vœu : Que les colloques et autres conventions consacrés au business travel ne se différencient plus uniquement par l’ordre des tables rondes de leur programme : "On commence par NDC et on enchaîne sur la RSE ? - Non, attends, j'ai une super idée : on n'a qu'à faire le contraire !"
Résolution : C’est pas joli-joli, ce mauvais esprit. Nous serons force de propositions pour des thématiques stimulantes. Par exemple : "En quoi la nouvelle distribution de l'aérien contribue-t-elle à la décarbonation et à l'inclusion dans le voyage d'affaires ?"
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Vœu : Que lors de ces mêmes conventions consacrées au business travel, les speakers fassent autre chose que lire les slides qui sont projetés derrière eux. Claquettes, jonglerie, diabolo, mime, tours de magie : les idées ne manquent pas.
Résolution : Nous allons apprendre à lire et nous créer une adresse email. Ainsi, les speakers pourront nous envoyer leurs beaux "powerpoint" en amont de la conf et, enfin allégés de leur fastidieux exercice de récitation, ils pourront vraiment nous faire bénéficier de leur expertise.
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Vœu : Que les annonces de certaines associations arrêtent de nous parler de l’année à venir comme celle de la “DI-GI-TA-LI-SA-TION” de la profession. C’est trop cruel quand on entend ça et qu’on se retrouve, peu après, face au miroir des toilettes : on se sent soudain vieux car on se croyait en 2006.
Résolution : On s’appliquera, soir et matin, de la crème anti-rides.
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Vœu : Que les soirées festives du business travel proposent une quantité de champagne fonction de la quantité de petits-fours. Trop de champagne, on ne comprend pas les réponses. Trop de petits-fours, on n’obtient pas d’infos.
Résolution : Euh... non, là-dessus, pas de résolution.
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