D’après une étude Amadeus, l'IA Générative est une priorité pour le secteur du voyage mais certains freins ralentissent son déploiement.
L’étude “Navigating the Future : Comment l'Intelligence Artificielle Générative transforme le secteur du voyage”, d’Amadeus est le résultat d’une enquête menée auprès de 306 décideurs du secteur du voyage du monde entier (Canada, Italie, Royaume-Uni, France, Allemagne, Inde, Australie, Chine, Japon et États-Unis).
Aller vite
Première information : pour ces derniers, le train de l’Intelligence Artificielle Générative (IAG) est sur les rails et roule très vite, tant pis pour ceux qui resteront à quai. En effet, plus de la moitié d’entre eux (51%) affirment que l'IAG a déjà une " présence significative " dans le secteur du voyage dans leur pays; 36% s'attendent à ce que cette présence émerge au cours de l'année prochaine, 11% dans un à deux ans… et seulement 2% dans 3 ans ou plus !
C’est certainement la raison pour laquelle, parmi les investissements technologiques pour l’année à venir, l'IAG est une "priorité" pour 46% des répondants, avant la gestion des données (38%), l'architecture cloud (36%), l'infrastructure informatique de l'IA non générative (34%) et la technologie biométrique (23%).
Pour quoi faire ?
Alors que le processus d'expérimentation de l’IAG est en cours, plusieurs cas d'utilisation ont émergé :
- L'assistance numérique aux voyageurs lors de la réservation (53 %)
- Les recommandations d'activités ou de lieux (48 %)
- La génération de contenu (47 %)
- L'aide au personnel pour mieux servir les clients (45 %)
- La collecte et la condensation des commentaires après le voyage (45 %)
Quels freins au déploiement ?
À la question de savoir ce qui, le cas échéant, ralentit le déploiement de la technologie, les dirigeants du secteur ont répondu :
- La sécurité des données (35%)
- Le manque d'expertise et de formation en matière d'IA Générative (34%)
- La qualité des données et une infrastructure technologique insuffisante (33 %)
- Des problèmes de retour sur investissement, manque de cas d'utilisation ou difficulté à estimer la valeur (30%)
- Des difficultés à entrer en contact avec des partenaires ou des prestataires (29%)