Mooncard veut « tuer les notes de frais » et lève 20 millions d’euros

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La fintech française, dont la carte permet d’automatiser la gestion des notes de frais, va intensifier sa croissance dans l’Hexagone et se développer dans cinq pays européens d’ici 12 mois. Avec à l’appui de nouvelles solutions et fonctionnalités digitales intelligentes.

Mooncard vient de réaliser une levée de fonds auprès de quatre investisseurs : BlackFin Capital Partners et Partech, et de ses fonds historiques Aglaé Ventures et RAISE Ventures. En forte croissance avec « un chiffre d’affaire multiplié par dix depuis 2019« , cette start-up française créée en 2016 va compter sur cette levée de fonds pour « intensifier son développement en France et s’implanter à l’International pour tuer les notes de frais« .

La fintech rappelle en effet que ces dernières impactent au quotidien près de 650.000 entreprises en France et près de 2,5 millions de salariés. Lesquels doivent toujours se plier aux mêmes procédures : avancer l’argent, conserver les justificatifs papier, saisir les données, les voir être ressaisies, retraitées, et contrôlées plusieurs fois avant d’obtenir leur remboursement…

Mooncard entend ainsi
se développer dans cinq premiers pays européens d’ici douze mois et prévoit cent embauches d’ici fin 2022. De nouvelles solutions et fonctionnalités digitales intelligentes sont en cours de développement par les équipes R&D.

Avec une solution avancée capable de gérer efficacement de grands parcs de cartes (plus de 1.000 pour un seul client), Mooncard a su attirer de grands groupes en plus des ETI, PME ou indépendants, cible habituelle des fintechs. Elle équipe déjà plus de 3.000 entreprises (Air France, Cora, Cityscoot, Mirakl, Odigo, Groupe Poisson, Vinci, Zadig & Voltaire, etc). Plus de 500 établissements publics ont aussi adopté sa solution dans le cadre d’un grand contrat avec l’État.