Mobee Travel for Business a reçu le Prix de la Meilleure Startup, lors des derniers Lauriers du Voyage d’Affaires. Lucas Gebhardt, son fondateur, revient pour nous sur sa nouvelle solution dédiée au marché du déplacement professionnel, permettant de proposer des voyages accessibles aux personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite.
– Quelle a été votre réaction au choix de votre entreprise pour le Prix de la Meilleure Startup ?
Lucas Gebhardt : Nous avons candidaté avec le souhait d’améliorer notre notoriété. Ce prix représente une grande surprise et une grande fierté, une grande satisfaction aussi que notre offre soit reconnue par le marché, qu’elle réponde à une demande.
– Vous avez lancé Mobee Travel avec comme objectif d’organiser les vacances pour des personnes handicapées et à mobilité réduite. Quelle démarche vous a menée au voyage d’affaires ?
Nous avons lancé notre offre loisir avec la volonté de ne pas surfacturer le handicap, celui-ci étant pris en charge par des partenaires, la Sécurité Sociale ou la Mutuelle… Nous avons basculé par hasard dans l’univers du voyage d’affaires, lorsque des clients loisir nous ont fait part de leurs difficultés pour se déplacer également dans le cadre professionnel. C’est alors que nous avons décidé de créer une application affaires dédiée à tous, lancée en test en juin dernier. Nous gérons directement la partie hôtels et taxis, et pour le reste travaillons avec The Treep, avec qui nous partageons la même approche RSE. Notre démarche vise donc à travailler avec tous les collaborateurs de l’entreprise, de la même manière, qu’ils aient ou non un handicap.
– Quelle est votre actualité 2022 ?
Cette année, nous allons mettre l’accent sur la partie commerciale. Aujourd’hui, nous travaillons avec une trentaine d’entreprises clientes, plutôt des PME/ETI, rassemblant en moyenne une cinquantaine de collaborateurs. Notre objectif est d’accompagner 150 entreprises d’ici la fin de l’année. Côté produit, nous allons intégrer le bilan carbone de chaque entreprise sur une page dédiée sur notre plateforme, qu’elle pourra partager pour mieux communiquer sur les bienfaits de la démarche. Nous allons aussi lancer un module d’indemnités kilométriques et travaillons sur un module de note de frais.
– Que peut-on souhaiter au marché du voyage d’affaires cette année ?
Au-delà de la pandémie, j’aimerais qu’il y ait de plus en plus de considération pour la partie environnementale. Le voyage d’affaires est le deuxième poste de pollution des entreprises. Il faut arrêter de se cacher derrière des pseudo-bilans carbone, et trouver des axes de progression, en impliquant chaque collaborateur.
