Selon Reuters, Vinci serait sur le point de remporter l'appel d'offre pour la privatisation de l'aéroport de Lyon. Toutefois, cette opération pourrait être remise en cause. La région Auvergne-Rhône-Apes et le département du Rhône ont lancé un recours pour invalider la procédure de privatisation de la plate-forme lyonnaise.
Le groupe Vinci serait bien placé pour devenir le nouvel actionnaire de l'aéroport de Lyon. Selon Reuters, son offre serait légèrement supérieure à celle faite par son principal concurrent : le consortium formé par FFP - la holding familiale de Peugeot – et le fonds australien Macquarie.
Mais la privatisation de la plate-forme connaît un nouveau rebondissement. Les présidents de la région Auvergne-Rhône-Apes et du département du Rhône, Laurent Wauquiez et Christophe Guilloteau, ont lancé un recours contre l'Etat afin d'invalider la procédure. Ils dénoncent dans un communiqué commun les méthodes de négociation du gouvernement et «la volonté de l’État de ne pas associer les acteurs locaux au choix d'un repreneur». Ils expliquent «Les actionnaires minoritaires n'ont en effet pas eu accès au dossier des candidats à la reprise de l'aéroport Lyon Saint-Exupéry. Ils ont été placés devant le fait accompli, l'Etat ayant, seul, présélectionné deux finalistes sans la moindre concertation».
Mais la privatisation de la plate-forme connaît un nouveau rebondissement. Les présidents de la région Auvergne-Rhône-Apes et du département du Rhône, Laurent Wauquiez et Christophe Guilloteau, ont lancé un recours contre l'Etat afin d'invalider la procédure. Ils dénoncent dans un communiqué commun les méthodes de négociation du gouvernement et «la volonté de l’État de ne pas associer les acteurs locaux au choix d'un repreneur». Ils expliquent «Les actionnaires minoritaires n'ont en effet pas eu accès au dossier des candidats à la reprise de l'aéroport Lyon Saint-Exupéry. Ils ont été placés devant le fait accompli, l'Etat ayant, seul, présélectionné deux finalistes sans la moindre concertation».
