Sécurité des voyageurs d’affaires : les entreprises veulent améliorer leur communication

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Plus que jamais et en particulier depuis les attentats de 2015 et 2016, les entreprises ont pris conscience du défi que représente la protection des voyageurs d'affaires. Toutefois selon la dernière enquête d'International SOS "2017 Business Impact of Travel Risks", les politiques voyages mises en place peuvent être fragilisées par un manque de communication.

70% des 257 directeurs généraux ou encore responsables sûreté interrogés dans 25 pays européens souhaitent améliorer la communication sur ce sujet en 2017. Six cadres dirigeants européens sur 10 interrogés par International SOS ont reconnu qu'ils ne comprennent pas ou n’ont qu’une compréhension partielle de toutes les menaces d’ordre médical auxquelles leurs collaborateurs en mobilité peuvent être confrontés.

En outre, 50% d'entre eux ont conduit une revue complète de la santé de leurs voyageurs d'affaires et seulement 39% disposent d'un programme de bien-être santé au travail. D'ailleurs, 27% des sondés reconnaissent être modérément ou pas confiants en leur niveau de préparation.

Pourtant, les problèmes ont des conséquences importantes. 46% des personnes interrogées indiquent que les incidents de santé et sécurité en voyage ont un impact sur la continuité de leurs activités

La communication au cœur des enjeux
Plus de 40% des organisations européennes ont eu des difficultés à accéder à de l’information et à communiquer avec leurs collaborateurs en 2016.

Pour y pallier, 70% des sondés souhaitent améliorer leur communication en 2017. La majorité veut également revoir et analyser les politiques voyage et procédures ou encore former régulièrement les salariés. Par ailleurs, 47% des responsables envisagent de mener des exercices de simulation de gestion de crise.

Dr Philippe Biberson, Directeur Médical Régional pour International SOS explique "Les organisations ont une compréhension du lien entre le bien-être des collaborateurs, le taux d’absentéisme et la productivité sur le long terme (66% des répondants) mais seulement 39% ont mis en place un programme de bien-être santé au travail malgré son importance de plus en plus présente et son impact positif sur les activités".

Il ajoute "Il est crucial pour une organisation de prévenir l’apparition de maladies infectieuses, les accidents ou gérer la douleur". puis il conclut : "Le processus devrait commencer par une revue complète de ce qui est fait pour les collaborateurs en mobilité  d’un point de vue de la médecine du travail, des arrêts-maladies, de la communication sur la santé, de la santé des employés et de leur bien-être au travail".