Le gestionnaire d’aéroports a profité de la reprise du trafic aérien au premier trimestre 2022 avec une croisse de chiffre d’affaires à hauteur de 78,9%. Le groupe table sur un retour aux mêmes niveaux que 2019 entre 2024 et 2026.
Avec 848 millions d’euros de chiffre d’affaires au premier trimestre 2022, ADP enregistre une croissance de 78,9% par rapport à 2021. Les revenus engendrés par les activités aéronautiques sur les aéroports parisiens, comprenant notamment les redevances par passager, d’atterrissage et de stationnement, ont bondi de 80,4%, à 322 millions d’euros. Le chiffre d’affaires provenant des activités commerciales et de services (boutiques, restaurants, loueurs de voitures) a presque doublé, à 270 millions d’euros, précise le groupe dans un communiqué.
Sur les plateformes internationales, les revenus affichent une hausse de 132,4% pour s’établir à 205 millions d’euros. Une croissance portée par la réouverture des frontières et l’allègement des restrictions sanitaires pour les voyageurs internationaux. «Au cours du premier trimestre 2022, la reprise du trafic aérien s’est confirmée dans l’ensemble de nos aéroports et s’est même accélérée au mois de mars, le trafic total du groupe atteignant le mois dernier 72,4% du trafic de 2019, conformément à nos hypothèses pour 2022», ajoute Augustin de Romanet, PDG d’ADP.
En détail, sur les aéroports d’Orly et de Roissy, le trafic a augmenté de 211,8% sur les trois premiers mois de l’année 2022, avec 14,6 millions de passagers, soit 61,4% du trafic en 2019. Selon le groupe, un retour aux niveaux de 2019 devrait être atteint entre 2024 et 2026. Concernant l’invasion de la Russie en Ukraine, ADP « n’anticipe pas en l’absence d’évolution notable de la situation, que les conséquences du conflit soient de nature à remettre en question ses prévisions financières et ses hypothèses de trafic».