Aérien : En 2024, le trafic mondial de passagers a dépassé le niveau prépandémique

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IATA publie son rapport annuel concernant le trafic mondial de passagers. L’année 2024 marque un nouveau record, surpassant le niveau prépandémique de 2019. 

En 2024, le trafic total de passagers a augmenté de 10,4% par rapport à 2023 et surpasse de 3,8% le niveau prépandémique de 2019. La capacité totale était en hausse de 8,7% et le taux d’occupation des sièges a atteint 83,5%. « Avec une croissance de la demande de 10,4 %, le nombre de voyageurs a atteint des records, tant dans les marchés intérieurs qu’à l’international. Les compagnies aériennes ont répondu à cette forte demande en déployant une efficience record. En moyenne, 83,5 % des sièges offerts étaient occupés, un nouveau record, partiellement attribuable aux contraintes des chaînes d’approvisionnement qui ont limité la croissance de la capacité », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l’IATA. 

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En détail, le marché européen représente 26,7% de la part mondiale du trafic aérien, derrière l’Asie-Pacifique (33,5%) et devant l’Amérique du Nord (22,9%). Comme le rapporte IATA, les transporteurs européens ont vu leur trafic augmenter de 9,7 % par rapport à 2023. La capacité a augmenté de 9,2 % et le coefficient d’occupation des sièges a gagné 0,4 point de pourcentage pour s’établir à 84,1 %. Concernant les marchés de passagers intérieurs, les Etats-Unis occupent la première place (14,4%) et la Chine se classe deuxième (11,3%). Au total, les vols intérieurs représentent 38,2% de la part mondiale, soit une hausse de 5,7% par rapport à 2023. 

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Pour 2025, le patron de IATA affirme que la demande « va poursuivre sa croissance, bien qu’à un rythme modéré de 8,0 %, plus conforme aux moyennes historiques. » Selon lui, les compagnies aériennes continueront également de s’engager en faveur de la décarbonation pour atteindre l’objectif net 0 carbone de 2050. Willie Walsh revient néanmoins sur l’offre insuffisante de SAF et la nécessité de baisser les prix : « Les gouvernements pourraient améliorer leur sécurité énergétique nationale et résoudre ce problème en priorisant la production de carburant renouvelable dont les SAF sont dérivés. »

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