L’association du transport aérien international (IATA), publie son étude annuelle sur les comportements des voyageurs en 2024. Les passagers souhaitent davantage de commodités et de technologie pour améliorer les process.
Baptisée « 2024 Global Passenger Survey », l’étude de IATA révèle que 71% des sondés préfèrent réserver leur voyage en ligne ou via une application mobile, 53 % utilisent le site Web ou l’application de la compagnie aérienne, et seulement 16 % préfèrent l’interaction humaine. Ils sont également 32% à exprimer le souhait de centraliser toutes les informations en un seul endroit avant le voyage. « La technologie continue de transformer la façon dont les gens planifient, réservent et paient leur voyage. Les voyageurs s’attendent à retrouver la même commodité lorsqu’ils achètent des billets que lors de n’importe quel autre achat en ligne. Cela signifie simplicité, clarté et des options répondant à leurs préférences tout en garantissant la sécurité de leurs données », a déclaré Muhammad Albakri, vice-président principal de l’IATA responsable des services de règlement financier et de distribution.
Vers un futur programme pour les voyageurs de confiance ?
Au sein des aéroports, 85% des passagers sont disposés à partager leurs données d’immigration, comme le passeport et le visa, avec les autorités avant le départ pour accélérer le processus à l’aéroport et 89 % sont intéressés par un programme de voyageurs de confiance pour accélérer le contrôle de sécurité. Afin de gagner du temps, 45% estiment que les procédures d’immigration devraient être effectuées avant d’arriver à l’aéroport et 36 % sont du même avis en ce qui concerne l’enregistrement.
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« Le message des voyageurs est clair : ils veulent embarquer plus rapidement grâce à la technologie et à des processus intelligents bien avant leur arrivée à l’aéroport« , explique Nick Careen, vice-président principal de l’IATA, Opération, Sécurité et Sûreté. Selon lui, la biométrie et l’identité numérique peuvent permettre de proposer un nouveau parcours voyageurs sans contact, ce qui est « une excellente nouvelle pour les voyageurs » et « cela aidera les infrastructures aéroportuaires à mieux gérer l’augmentation du nombre de passagers ».
Les Européens plus méfiants concernant le partage de leurs données
Si le taux d’adoption de ces technologies évoluent selon les tranches d’âge, il existe également des tendances régionales. Par exemple, un voyageur Européen est plus réticent à l’idée d’utiliser des solutions numériques et de partager ses informations personnelles, notamment biométriques. Les Américains eux, utilisent activement l’identification biométrique pour les processus aéroportuaires, tout comme les voyageurs originaires du Moyen-Orient.