Les recettes 2025 de l’aérien devraient pour la première fois atteindre 1.000 milliards de dollars

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Les recettes 2025 de l'aérien devraient pour la première fois atteindre 1.000 milliards de dollars
(Ph. AdobeStock)

Selon les prévision de l'IATA, les recettes des compagnies seront en hausse de plus de 4% pour atteindre ce seuil symbolique.

Les recettes totales de l'industrie du transport aérien en 2025 devraient, pour la première fois, dépasser les 1.000 milliards de dollars, soit une augmentation de 4,4 % par rapport à 2024, selon les prévisions que l'IATA (Association internationale du transport aérien) vient de publier. 

1.000 milliards de dollars, c'est beaucoup, presque 1 % de l'économie mondiale, a déclaré Willie Walsh, directeur général de l'IATA, dans un communiqué, mais il ne faut pas oublier que les compagnies aériennes supportent 940 milliards de dollars de coûts, sans parler des intérêts et des taxes.” 

Ces 940 milliards de dollars de coûts prévus sont en hausse de 4% vs 2024, à mettre en relation avec la hausse de 4,4% des recettes, soit une légère amélioration de la rentabilité des compagnies, qui généraient des bénéfices nets de 36,6 milliards de dollars, en hausse par rapport aux 31,5 milliards de dollars prévus pour 2024. 

Le bénéfice net moyen par passager est estimé à 7$, inférieur au sommet de 7,90$ atteint en 2023, mais en hausse par rapport aux 6,40$ prévus pour 2024. L'association prévoit un bénéfice d'exploitation des compagnies aériennes de 67,5 milliards de dollars en 2025, soit une marge d'exploitation nette de 6,7 %, en hausse par rapport aux 6,4% estimés pour 2024.

Willie Walsh a ajouté que la rentabilité du secteur s’améliorera significativement “lorsque les compagnies aériennes tireront parti de la baisse des prix du pétrole tout en maintenant des coefficients de remplissage supérieurs à 83 %, en contrôlant étroitement les coûts, en investissant dans la décarbonisation et en gérant le retour à des niveaux de croissance plus normaux après l'extraordinaire reprise due à la pandémie”.

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