Air France détaille son offre pour les prochains jours

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La compagnie française ne va plus opérer de 10% de ses liaisons habituelles cette semaine, ainsi qu’un certain nombre de vols assurant le rapatriement de nos compatriotes.

Les grandes compagnies aériennes ne maintiennent qu’une très faible part de leur activité. Air France ne déroge pas à la règle, qui a réduit son offre de près de 90%. Ses filiales Transavia et HOP sont à l’arrêt depuis la fin de la semaine dernière. Tous ses salons sont fermés. .

Voici le détail des vols pour la semaine en cours. Sur le long-courrier, Air France va relier Paris CDG à Los Angeles, New York JFK, Montréal, Mexico, Rio, São Paulo, Tokyo, Libreville, Cotonou, Lagos, Conakry et Abidjan. Et en continuité territoriale la Réunion, Pointe-à-Pitre, Fort-de-France et Cayenne (les vols sur les DOM sont accessibles à certaines conditions).

Sur le moyen-Courrier, la compagnie française opère depuis Paris CDG sur Amsterdam, Londres, Genève, Zurich, Athènes, Lisbonne, Dublin, Édimbourg, Stockholm, Madrid, Barcelone, Berlin, Francfort et Munich. Sur le court courrier sont assurés des vols depuis Paris CDG sur Toulouse, Nice, Marseille, Montpellier, Lyon, Nantes et Bordeaux, depuis Paris-Orly sur Toulouse, Nice, Marseille, ainsi que Figari et Calvi, ces deux dernières en partenariat avec Air Corsica.

On signalera également les vols de rapatriement assurés ce mardi depuis Santiago du Chili, Dubaï, Dakar et Bogotá, en liaison avec les consulats, Air France insistant sur les tarifs spéciaux plafonnés sur ces vols.

On peut aussi prendre connaissance, avec les plus grandes réserves au vu de l’évolution de la situation sanitaire au jour le jour, des vols long-courriers en machine sur Amadeus pour les prochaines semaines, du 29 mars au 21 avril prochain. Sur l’Afrique, la compagnie a programmé un vol hebdomadaire Paris CDG-Cotonou-Lagos(en A330-200) et un vol par semaine Paris CDG-Libreville (A330-200). Sur les Amériques, elle table sur trois vols par semaine sur cinq dessertes : un Paris CDG-Los Angeles (en B777-300ER), un Paris CDG-Montréal (777-300ER), un Paris CDG-New York JFK (777-300ER), un Paris CDG-Rio de Janeiro Galeao (787-9) et un Paris CDG-Sao Paulo Guarulhos (777-200ER). Le Paris CDG-Tokyo Narita serait opéré également à raison de trois vols hebdomadaires (777-300ER).

Sur les DOM, Air France assurerait les dessertes Paris Orly-Cayenne à raison de quatre à cinq vols par semaine (en 777-200ER), Paris Orly-Fort-de-France à raison de sept à neuf vols hebdomadaires (777-200ER), Paris Orly-Pointe-a-Pitre à raison d’un vol par jour (777-300ER) et Paris Orly-Saint Denis de la Réunion également opéré chaque jour (777-300ER). Air France, au regard de certains de ces vols, n’a pas par ailleurs eu confirmation pour l’instant de la fermeture de l’aéroport d’Orly à la fin de ce mois de mars, comme l’a envisagé ce lundi le secrétaire d’État en charge des transports, Jean-Baptiste Djebbari. Les activités de l’aéroport du sud parisien seraient dans ce cas déplacées à Roissy CDG.

Le gros de la flotte d’Air France est aujourd’hui clouée au sol. Et quelque 45.000 salariés de la compagnie connaissent depuis ce lundi le chômage partiel, ne travaillant que 20% de leur temps de travail, avec un revenu réduit à 84% de la normale. Sont épargnées par la mesure les «fonctions vitales» de l’entreprise.

Dans ce contexte extrêmement difficile, le groupe Air France-KLM a accueilli positivement les déclarations exprimées par l’État Français et l’État Néerlandais qui ont indiqué chacun étudier toutes les conditions possibles d’un soutien. On pourrait ainsi voir l’État français, actionnaire du groupe à hauteur de 14,3%, monter au capital du transporteur.