Appel d’offres Intercités : la SNCF seule en lice

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Les lignes Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon faisaient l’objet d’un appel d’offre. Transdev et Arriva (entre autres) ont renoncé à concourir. Ces deux lignes continueront donc à être exploitées par l’opérateur historique.

La France, afin de se conformer au calendrier imposé par Bruxelles pour libéraliser le secteur du ferroviaire, s’est lancée plus tardivement que la plupart de ses voisins. La mise en concurrence sur les lignes domestiques françaises est optionnelle depuis décembre dernier sur le TER, possible dès début 2021 sur la grande vitesse… et devait être expérimentée sur deux lignes Intercités en 2022 au plus tôt. Une offre d’autant plus attractive que ces dessertes Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon seront rénovées et disposeront d’un matériel renouvelé, lorsque l’opérateur choisi (en principe l’an prochain) démarrera l’exploitation.

Transdev, filiale de la Caisse des Dépôts (66%) et de Rethmann (34%), a finalement renoncé à concourir aux deux appels d’offre, préférant se concentrer sur les trains du quotidien, voire la grande vitesse. Les autres concurrents potentiels de la SNCF – dont l’allemand Arriva, filiale de la DB – ont également jeté l’éponge. De quoi laisser le champ libre à la compagnie ferroviaire française, une grande satisfaction pour les syndicats et sûrement une déception pour le gouvernement.

Les Intercités, également nommés «trains d’équilibre du territoire» (TET), devraient donc rester exploitées par SNCF Mobilités, dans le cadre d’une convention avec l’État, lequel joue le rôle d’autorité organisatrice (AOT).