Après la censure du gouvernement Barnier, le maintien de l’augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d’avion était incertain (TSBA). Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, s’est dite favorable à cette mesure dans le projet de loi de finances pour 2025.
La nouvelle ministre des Comptes publics a affirmé dans un entretien exclusif accordé à nos confrères du Parisien, que l’augmentation de la taxe sur les billets d’avion était toujours d’actualité. Après le départ de l’ancien Premier ministre, Michel Barnier et l’arrivée du gouvernement Bayrou, aucune information n’avait pour le moment été donnée concernant le maintien de cette mesure. Ce sujet épineux semble pourtant être rapidement revenu au cœur des discussions dans le cadre de l’élaboration du Budget 2025.
« C’est une mesure de justice fiscale et écologique. Les 20% de la population ayant le revenu le plus élevé sont responsables de plus de la moitié des dépenses consacrées aux voyages en avion », a déclaré Amélie de Montchalin dans les colonnes du Parisien.
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Une mesure validée, modifiée, puis mise en stand-by…
Pour rappel, l’annonce de l’augmentation de la taxe de solidarité (ou taxe Chirac) avait déclenché une vague de protestations du côté des professionnels de l’aérien. Le gouvernement Barnier avait alors accepté de modifier la temporalité de son effet, réduite à un an, et de ne pas l’appliquer aux vols depuis et vers les DOM-TOM, ainsi que la Corse. La FNAM soutenait qu’une telle mesure « pouvait faire peser sur la compétitivité des compagnies françaises, qui sont déjà dans une situation économique fragile ». En parallèle, quelques jours après la censure du gouvernement Barnier, les compagnies aériennes ayant anticipé l’augmentation de la TSBA se préparaient à rembourser les clients concernés. Parmi elles, Air France-KLM, French Bee ou bien encore Emirates…
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Ces nouvelles déclarations ne devraient donc pas aider les professionnels du secteur et les voyageurs à y voir plus clair. Le nouveau projet de loi des finances 2025 devrait être présenté dans les prochains jours. Si le gouvernement Bayrou appelle à « plus de souplesse » que celui de Michel Barnier, l’objectif reste le même : celui de redresser les comptes. Il est ainsi peu probable que le gouvernement accepte de faire l’impasse sur le milliard d’euros de recette que devrait lui rapporter une telle mesure.
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