La compagnie de Dubaï remet en service, sur de nombreuses lignes, l’avion emblématique de sa flotte.
Alors que de nombreuses compagnies ont stoppé définitivement l’exploitation de l’A380 pendant la pandémie (dont Air France), les transporteurs du Golfe ont au contraire l’intention de la maintenir encore plusieurs années. L’essentiel de leur activité est basé en effet sur des dessertes long-courrier avec correspondances via leur hub. Emirates notamment, principal exploitant du gros porteur d’Airbus, disposera d’une flotte totale de 118 appareils à la fin de l’année, avec la réception cet automne des trois derniers fabriqués par Airbus.
Actuellement, la compagnie de Dubaï dessert plus de 120 destinations, soit 90 % de son réseau pré-pandémie. Avec l’assouplissement mondial des restrictions de voyage, elle prévoit de rétablir 70 % de sa capacité d’ici la fin de l’année, en remettant notamment en service plus de cinquante A380. Emirates positionnera l’appareil sur 27 destinations d’ici fin novembre, soit une augmentation de plus de 65 % comparée aux 16 villes desservies actuellement.
Plusieurs A380 desservent déjà des destinations à gros volume comme Paris CDG, où deux appareils à destination de Dubaï sont opérés chaque jour. Au cours des six prochaines semaines, Emirates rétablira le service du superjumbo vers Amsterdam, Barcelone, Düsseldorf, Hambourg, Johannesbourg, Madrid, Milan, Riyad (sous réserve des autorisations gouvernementales), Sao Paulo et Zurich, et ouvrira Istanbul.