Covid-19 : l’avion plus sûr que le restaurant et le commerce alimentaire

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Une nouvelle étude menée par l’université de Harvard note l’efficacité de l’ensemble des mesures prises par les compagnies aériennes pour réduire «à des niveaux très faibles» le risque de transmission dans un avion.

Des scientifiques de l’école de santé publique T.H. Chan de Harvard (Massachusetts) viennent de souligner, dans un rapport, les efforts réalisés par les compagnies aériennes américaines pour protéger les clients et les employés contre le COVID-19. À ce jour, confirment d’ailleurs les Centers for Disease Control and Prevention outre-Atlantique, aucun cas de transmission de Covid-19 n’aurait été constaté dans un avion américain.

Le rapport constate que le risque de transmission du virus à bord des avions « est inférieur à celui d’autres activités de routine telles que les courses ou les repas au restaurant ».

Le port de masque est « la partie la plus essentielle d’un ensemble complet de mesures visant à réduire le COVID-19 pendant les voyages aériens » note le rapport qui conclut que les protocoles de nettoyage et les systèmes de ventilation et de filtration complètent l’utilisation du masque pour offrir une protection significative contre le virus, réduisant « à des niveaux très faibles » le risque de transmission dans un avion.

Delta Air Lines, à l’appui du rapport, tient à rappeler ses pratiques de nettoyage, y compris son « engagement de pointe dans l’industrie à pulvériser quotidiennement par voie électrostatique des surfaces à fort contact en utilisant un désinfectant de haute qualité entre les vols ». L’intérieur de la cabine est ainsi soigneusement nettoyé avant l’embarquement, et par les hôtesses et les stewards sur les surfaces tactiles des toilettes pendant chaque vol.

On rappellera enfin que Delta est l’une des rares compagnies à bloquer les sièges du milieu (lorsque les passagers de la rangée ne se connaissent pas) sur ses lignes domestiques en classe économique, et à réduire le nombre de ses clients par vol, ceci jusqu’en janvier prochain. L’immense majorité des transporteurs aériens estiment en effet impossible d’arriver à un équilibre économique avec une telle mesure.