Eurostar annonce son objectif de permettre à 30 millions de passagers de voyager de manière durable et à faible émission de carbone d’ici 2030.
En collaborant avec des partenaires et des régulateurs, Eurostar affiche son ambition d’alimenter ses trains en utilisant 100 % d’énergie renouvelable d’ici à 2030.Une ambition qui s’articule autour de plusieurs axes de développement parmi lesquels une hausse de l’approvisionnement en énergies renouvelables, l’intégration d’un principe de circularité à l’ensemble de la chaîne de valeurs ainsi qu’une hausse du nombre de passagers de son service à faible émission de carbone en continuant à développer des « open hubs », pour connecter les services Eurostar aux réseaux nationaux ou aux vols long-courriers.
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Pour parvenir à ses ambitions, Eurostar évoque notamment la signature d’un protocole d’accord avec Infrabel afin d’étudier l’installation de projets solaires inédits pour alimenter les trains, s’engage à minimiser les déchets et d’utiliser les ressources de manière plus efficace – une approche conduite sur son offre de restauration à bord récompensée de trois étoiles aux Food Made Good Awards – et souhaite développer des projets s’inscrivant dans la logique de son partenariat air-rail avec KLM.
Eurostar rejoint l’alliance RE1002
« Il s’agit d’un objectif délibérément ambitieux, Eurostar souhaite utiliser sa marque et son engagement pour tenter d’accélérer le changement dans l’ensemble du secteur », explique Gwendoline Cazenave, CEO d’Eurostar. « Notre objectif est de travailler en étroite collaboration avec nos partenaires sur chacun de nos marchés, et encourager le soutien réglementaire pour le déploiement rapide de nouveaux projets d’énergies renouvelables « .
Pour faciliter ce travail, Eurostar a récemment rejoint l’alliance RE1002 des entreprises qui s’engagent à s’approvisionner à 100 % en énergie renouvelable. Actuellement, aux Pays-Bas, les trains Eurostar circulent à l’énergie éolienne à 100% depuis 2017 et ce chiffre atteint les 40% au Royaume-Uni depuis 2023. En Belgique, un protocole d’accord a été signé avec Infrabel en février 2024 afin d’étudier l’installation de projets solaires inédits pour alimenter les trains.
