Le gouvernement a lancé le processus de mise en concurrence pour les lignes Intercités Paris-Clermont et Paris-Limoges-Toulouse. Les premiers trajets réalisés avec le nouvel opérateur sont prévus fin 2029.
L’ouverture à la concurrence se poursuit sur les rails français. Après avoir annoncé la « victoire » de la SNCF pour l’appel d’offres des lignes Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon, le gouvernement lance un processus de mise en concurrence pour les lignes Paris-Clermont et Paris-Limoge-Toulouse. Cette mise en concurrence se fera par appel d’offres et par lots, ce qui implique pour le candidat de répondre à des obligations en termes de dessertes, fréquences ou bien encore matériel imposés par l’Etat.
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Sur son profil Linkedin, Pierre-Christophe Soncarrieu, Adjoint au responsable de l’autorité organisatrice des TET au Ministère des Transports déclare : « Le début de la nouvelle exploitation est prévue pour décembre 2029 et pour une durée de 10 ans. D’ici là, ces deux lignes TET bénéficieront de la livraison en 2027 de 28 rames Oxygène et de l’ajout d’un aller-retour supplémentaire sur chaque ligne en décembre 2027. Ainsi, il y aura à cet horizon neuf allers-retours sur Paris-Clermont-Ferrand, et onze allers-retours sur l’autre ligne, dont six allers-retours Paris-Brive, deux allers-retours Paris-Cahors et trois allers-retours Paris-Toulouse. »
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Le gouvernement souhaite inciter les compagnies ferroviaires à se positionner sur des lignes moins rentables
« Comme pour l’appel d’offres du Lot A (Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon), des propositions de la part des candidats améliorant l’offre de transport et la qualité de service seront valorisées dans la notation des offres, » précise-t-il. Pour rappel, en octobre dernier, le gouvernement souhaitait faire évoluer les règles concernant l’attribution des dessertes des lignes TGV en France.
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« Je souhaite que les nouveaux entrants participent à ces enjeux d’aménagement du territoire. Je ne vois pas au nom de quoi ils récupèreraient uniquement les dessertes les plus rentables et ne concourraient pas aux logiques d’aménagement du territoire que nous avons tous en partage », avait alors déclaré François Durovray, ancien ministre délégué chargé des Transports à l’Assemblée nationale. Plus récemment, Trenitalia avait également été questionnée sur la problématique du maillage territorial. Elle avait assuré l’intégrer dans sa stratégie depuis ses débuts en France et être à l’écoute des futures directives du gouvernement.