Après une réunion qui s’est tenue hier entre les syndicats et la direction de la SNCF, les négociations sont au points mort et une grève à partir du 5 mai semble très probable. Sud-Rail annonce de son côté une « semaine noire ».
Le bras de fer social opposant la direction de la SNCF et les syndicats des cheminots continue. Le syndicat Sud-Rail a annoncé une « semaine noire » la semaine du 5 mai, qui comprend le pont du 8 mai. Après une réunion qui s’est tenue hier en fin de journée, les contrôleurs ne semblent pas avoir réussi à avancer sur la problématique des plannings et des revalorisations salariales. Plusieurs préavis de grève ont été déposés pour la deuxième semaine de mai, dont ceux de Sud-Rail et de la CGT, à compter du 5 mai. Le mouvement pourrait s’étendre jusqu’au 11 mai pour les contrôleurs.
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Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a déclaré ce matin au micro de RTL avoir « encore l’espoir que certains syndicats reviennent à la raison ». « Je fais confiance à la SNCF pour voir ce qui est juste et ce qui n’est pas juste en termes de revendications. Je pense également qu’on doit avoir sur les comptes de la SNCF un certain équilibre parce qu’on a besoin d’investir dans le réseau. C’est ça le plus important, investir dans les infrastructures », a-t-il ajouté, avant de rappeler qu’une journée de grève « c’est 10 millions d’euros qui ne sont pas investis dans le réseau ».