Lancé il y a plus de 20 ans, les billets Train+Air auront bientôt leur version digitale. Le 16 novembre prochain, la SNCF et 12 compagnies aériennes partenaires délivreront des billets numériques permettant de voyager en TGV et en avion.
Un double billet qui jusque là imposait aux voyageurs d’aller récupérer en gare SNCF leur titre de transport pour prendre le train en descendant de l’avion. Pas des plus pratique lorsque l’on est pressé…Expérimenté avec Air France depuis un an, le numérisation du billet sera ouverte au grand public et à 16 compagnies aériennes à compter du 16 novembre prochain. Pourquoi avoir attendu aussi longtemps ? Selon un porte-parole de la SNCF : « On voulait être sûrs que ça marche ». Sont concernées : Air France, Air Austral, Air Caraïbes, Air Tahiti Nui, Air Transat, Corsair, Emirates, Etihad, French Bee, Qatar Airways, Royal Jordanian et Vietnam Airlines. Le billet est disponible au départ de 18 gares françaises – notamment Lyon, Lille, Nantes, Rennes et Strasbourg – et de Bruxelles, reliées par TGV avec l’aéroport Charles-de-Gaulle (Roissy) et celui d’Orly via la gare de Massy-TGV.
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Pour Air France, ce nouveau produit est « un véritable atout en termes d’expérience client. Il n’y aura plus besoin de se rendre en gare pour obtenir son billet papier et l’enregistrement pourra se faire sur la même plateforme, à la fois pour l’avion et le train », nous explique Coralie Abalain, responsable de l’intermodalité chez Air France. Après un an de test vers les gares de Lilles et Strasbourg en interconnexion avec Roissy, le produit sera étendu sur l’ensemble des routes disponibles chez Air France. « La digitalisation va également nous permettre d’étendre cette option dans de plus petites gares, notamment celles où il n’y a plus de guichet. L’objectif en janvier 2023 est de l’ouvrir à une dizaine de gares supplémentaires », ajoute Coralie Abalain. Concernant l’extension des billets combinés avion+un autre mode de transport, Air France reconnait qu’il y a une réelle réflexion autour de la multimodalité mais, pour autant, « à court et moyen terme nous nous concentrons sur le ferroviaire ».
