En 2020, la RATP estime la perte financière à hauteur de 400 millions d’euros. En cause, la crise liée à la pandémie et la conséquence mécanique des confinements et de la généralisation du télétravail.
L’impact de la COVID-19 n’épargne pas la société de transports en commun qui estime que la perte de recettes sur l’année 2020 est de l’ordre de 350 à 400 millions d’euros sur le résultat net. «Cela ne veut pas dire que notre résultat net va être à -350 ou 400 millions », a déclaré Catherine Guillouard, PDG du groupe au micro de BFM, prévoyant «probablement au moins un doublement par rapport au premier semestre» de la perte. Le trafic lui, affiche une baisse à hauteur de 43% et une perte de 88 millions d’euros ne serait-ce qu’au premier trimestre. Dans le même temps, certaines dépenses liées à la propreté notamment ont bondi : elles sont ainsi passées de 90 à 200 millions d’euros l’an dernier pour l’entretien et la désinfection des rames, avec des effectifs en hausse de 50%, passant de 1.200 à 1.800 personnes.
L’offre est actuellement assurée à 100% jusqu’à 21h. La fréquentation reste néanmoins faible avec seulement 50 à 60% de la fréquentation traditionnelle en heure de pointe. La dirigeante de la RATP constate également une hausse des trajets de 12 à 14% entre 16 et 18 heures, avant le couvre-feu, avant « un effondrement ».
