Face à une situation représentant un risque élevé pour tout appareil s’aventurant dans la zone, l’Ukraine et la Moldavie ferment leur espace aérien. La Russie de son côté interdit tous les avions liés au Royaume-Uni de son espace aérien.
Le ciel ukrainien est fermé à l’aviation civile depuis le jeudi 23 février. Le gouvernement évoque un risque élevé pour la sécurité des passagers suite à l’invasion lancée par la Russie. Sur son site, l’autorité ukrainienne de gestion du trafic aérien a annoncé que l’espace aérien du pays était fermé aux vols civils à partir de 00h45 et que les services de trafic aérien étaient suspendus.
La Modalvie, pays frontalier avec l’Ukraine, a également fermé son espace aérien : « Les vols seront détournés vers d’autres aéroports», a déclaré le vice-Premier ministre moldave Andrei Spinu sur Telegram, justifiant cette décision par « la situation dans la région ».
Air France réduit ses vols vers Moscou
En Russie, le gouvernement a annoncé l’interdiction de son espace aérien à tous les avions liés au Royaume-Uni, après l’annonce de sanctions imposées par Londres à la compagnie aérienne russe Aeroflot. L’espace aérien russe est interdit à tous les avions «appartenant, loués ou exploités par une personne liée à la Grande-Bretagne» et ceux qui y sont enregistrés, a indiqué le régulateur aérien russe Rosaviatsia dans un communiqué. L’interdiction concerne également les vols de transit au-dessus du territoire russe. L’interdiction concerne non seulement les vols à destination de Russie, mais aussi ceux survolant le territoire russe, un espace clé reliant l’Europe à l’Asie, selon la même source. En parallèle, Air France a décidé de réduire la desserte de Moscou depuis l’aéroport de Roissy avec 7 vols hebdomadaires au lieu de 12. « À compter de vendredi nous assurerons un vol par jour entre Paris CDG et Moscou et plus aucun équipage Air France ne sera hébergé en Russie », a déclaré la compagnie.
l’Agence de sécurité aérienne de l’Union européenne (AESA) recommande de ne pas survoler les zones frontalières de la Russie et de la Biélorussie. Ces espaces aériens pourraient présenter des risques pour la sécurité.