La semaine dernière, la France a enregistré plus de 70 fausses alertes à la bombe en l’espace de cinq jours. Quasiment toutes proviennent du même email situé en Suisse.
Mais que s’est-il passé la semaine dernière dans les aéroports français ? Mercredi dernier, près de 130 vols ont été annulés après plusieurs alertes à la bombe dans les aéroports de Nantes, Bordeaux, Brest, Nice ou bien encore Rennes. Ce serait-ce que sur cette journée, 17 aéroports ont été menacés et 15 évacués. Le lendemain, jeudi 19 octobre, quatre aéroports étaient de nouveau concernés par des évacuations, dont Lille, Nantes, Bordeaux et Montpellier. Seuls les géants parisiens que sont Orly et CDG semblent avoir été épargnés…
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Face à la multiplication de ces fausses alertes et aux retards/annulations engendrés, Clément Beaune avait assuré qu’une enquête était en cours et que les personnes impliquées seraient sanctionnées. Une plainte a alors été déposée pour chaque menace. Le ministre des Transports est allé jusqu’à qualifier les auteurs de « gros abrutis voire de grands délinquants ».
Une sécurité renforcée dans les aéroports et les gares
Et il semblerait que près de 70 de ces fausses alertes proviennent de la même adresse email située en Suisse, a-t-il indiqué. Avant d’ajouter : «Il y a eu malheureusement près de 70 alertes de ce type qui ont concerné nos aéroports depuis mercredi, heureusement beaucoup moins samedi, premier jour de départ en vacances pour beaucoup de Français». Dans la mesure où l’adresse mail est enregistrée hors de l’Union Européenne, le ministre a laissé entendre que cela mettait les auteurs des messages à l’abri d’un certain nombre de sanctions. Il a également appelé les sites hébergeurs, les plateformes et les réseaux sociaux à coopérer avec les autorités françaises et à « ne pas être le support de ce genre d’attaques« . Depuis, le plan Vigipirate a été relevé au niveau maximum dans les gares et aéroports…
