La CGT Cheminot lance un appel à la grève le 5 juin, malgré de nouvelles négociations avec la direction de SNCF Voyageurs. Sud Rail et le collectif national ASCT souhaitent maintenir la pression mais, préfèrent des actions « moins visibles ».
Après un premier mouvement de grève du 9 au 11 mai dernier, l’intersyndicale de la SNCF entend maintenir la pression sur la direction. La CGT appelle les cheminots à la mobilisation le 5 juin pour « faire entendre nos revendications ». A travers un tract publié sur son site, le syndicat déclare : « La CGT et son UFCM exigent sans délais la tenue de NAO salaires 2025 en vue d’une augmentation générale des salaires et la refonte/revalorisation des primes de travail de tous les métiers ». Avant d’ajouter : « De la même manière, la question de la pénibilité est fondamentale. La CGT et son UFCM exigent que des négociations sur l’extension de la liste des emplois-repères à pénibilité avérés (ERPA) soient ouvertes rapidement ».
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Sud Rail et le collectif national ASCT ont décidé de ne pas s’inscrire dans ce mouvement du 5 juin et préfèrent des actions « moins prévisibles ». La semaine dernière, le syndicaliste Sud Rail, Fabien Villedieu avait affirmé au micro de LCI : « On annoncera quatre jours avant la grève, le début de la grève. On n’est plus de gentilles organisations syndicales qui annoncent bien en amont ». Pour rappel, lors du mouvement du 9 au 11 mai dernier, malgré un taux de grévistes de près de 40% chez les conducteurs de train et de 60% chez les contrôleurs, le trafic a été assuré à plus de 90% sur les lignes TGV. La direction de la SNCF avait anticipé les absences des grévistes en formant des cadres volontaires, provoquant la gronde des syndicats, les qualifiant de « briseurs de grève ».
