Ferroviaire allemand : l’exemple à ne pas suivre, selon Jean-Pierre Farandou

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Ferroviaire allemand : l'exemple à ne pas suivre, selon Jean-Pierre Farandou
(Ph. AdobeStock)

Pour le PDG de la SNCF, des investissements importants sont nécessaires pour assurer l’entretien et la modernisation du réseau ferroviaire. Contre-exemple : l'Allemagne.

Interrogé ce mardi sur France Inter à propos de la conférence Ambition France Transports (ouverte ce 5 mai, pour une durée de 10 semaines, sous la présidence de Dominique Bussereau), Jean Pierre Farandou a estimé qu’il s’agissait là de “l’heure de vérité”, où l’on “va savoir si on est capable de mettre l’argent nécessaire pour maintenir en bon état le réseau ferroviaire français (...) qui irrigue tout le territoire.

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A défaut de quoi, “c’est la paupérisation : les pannes, les pannes après les pannes, les ralentissements pour des raisons de sécurité si la voie n’est pas en bon état”, met en garde le PDG. Qui poursuit en illustrant son propos par ce qu’il considère comme un contre-exemple : l’Allemagne. 

En Allemagne, c’est le collapse ferroviaire : vous avez des pannes à répétition, les trains allemands sont refusés en Suisse parce que trop en retard, tous les clients se plaignent. Si on ne veut pas que ça se passe chez nous, il faut mettre l’argent nécessaire.”

Pour que ce défi du maintien en bon état du réseau soit relevé, il faut 1,5 milliards d’euros supplémentaires à partir de 2027, estime la SNCF. Elle est prête à contribuer au tiers de ce montant. Où le milliard restant sera-t-il trouvé (ou pas) ? Précisément, la conférence citée plus haut devrait permettre d’apporter des premiers éléments de réponse.

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