La limitation de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique aura peu d'impact sur les déplacements professionnels, d'après Yann Barbizet, de Corporate Mobilities.
Depuis ce mardi 1er octobre, la vitesse maximale autorisée sur le périphérique parisien est de 50 km/h, contre 70 km/h auparavant. Du moins sur le périph intérieur de la porte des Lilas à la porte d’Orléans. Le reste du boulevard passera au régime “50” le 10 octobre.
L’objectif affiché de cette mesure (qui fera l’objet d’un suivi par le ministère des Transports, la Ville de Paris et la Région Île-de-France, avec un bilan complet dans un an) : réduire le bruit et la pollution.
La pertinence d’une telle mesure est discutée, mais on peut penser qu’elle recueille une certaine unanimité favorable de la part des 500.000 riverains du périph : cette réduction de 20km/h permettrait une baisse de 2,3 à 3 décibels des nuisances sonore.
Concernant les déplacements professionnels, Yann Barbizet, du cabinet de conseil Corporate mobilities, considère que “les trajets domicile-travail seront affectés” car mécaniquement rallongés en durée. Mais considère que l’incitation à utiliser les transports en commun sera quasi inexistante : “ce sont les manques de connexions” dont souffrent certaines zones qui empêchent la grande majorité de ces bascules.
Pas beaucoup plus d’impact, d’après Yann Barbizet, sur les émissions carbone, “la vétusté des véhicules” étant trop déterminante dans ce domaine. “A la limite, poursuit le même, l’effet le plus direct sur le déplacement pro, sera peut-être le renchérissement des courses taxi et VTC”.
Bonjour
Le taxi ne sera pas plus cher.
A partir de 30km/h, le prix est au kilomètre , ça ne change rien pour le client, c’est juste que la durée de la course sera plus longue. C’est nous les taxis qui sont les pendants , on passera plus de temps sur une course au même prix.
Ça mérite d’éclairer les choses