Confrontée, comme la plupart des compagnies aériennes, à une situation financière catastrophique due à la pandémie de Covid-19, Air Algérie prévoit, afin d’éviter la faillite, une restructuration massive de ses agences à l’étranger et une optimisation de ses effectifs.
La compagnie algérienne est au bord de la faillite. Les ressources financières de l’opérateur national ne lui permettent plus de couvrir la masse salariale de ses employés. Sans oublier le coût de son engagement à rembourser les clients ayant vu leurs vols annulés.
Les pouvoirs publics algériens conditionneraient une aide de l’Etat à une restructuration générale de la compagnie et une baisse significative de ses dépenses. Cela passera notamment par une réduction conséquente des sommes colossales affectées aux salaires des fonctionnaires, surtout ceux travaillant au sein de ses agences à l’étranger, très largement payés.
Afin d’étudier les mesures possibles, la direction générale d’Air Algérie a prévu une réunion importante le 7 mai prochain en présence de l’ensemble des organisations syndicales de l’entreprise.
Les différents syndicats de la compagnie, qui représentent plus de 10 000 employés, sont invités à présenter leurs propositions à la direction avant le 5 mai.