Dans le cadre de la conférence de financement des transports Ambition France Transports, un groupe de travail composé d’experts et d’élus indépendants du Ministère ont proposé la mise en place d’une nouvelle taxe sur les billets de train. L’objectif : récolter 800 millions d’euros par an pour entretenir le réseau ferroviaire français.
Début mai, Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, avait alerté sur la dégradation du réseau ferroviaire : « Sans investissement supplémentaire, la pérennité et la performance du réseau sont menacées », a-t-il déclaré. Selon la direction, il manquerait plus d’un milliard d’investissements supplémentaires, sur l’enveloppe des 4,5 milliards promis par l’Etat pour assurer les travaux nécessaires. L’objectif : renouveler les infrastructures ferroviaires et moderniser les équipements du réseau structurant avec la mise en place de nouveaux systèmes pour augmenter la capacité d’ici 2028.
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Face au vieillissement du réseau ferroviaire et au manque de budget pour son entretien/rénovation, une nouvelle proposition a été présentée lors d’une conférence dans le cadre d’Ambition France Transports. Cette dernière n’est autre que l’application d’une nouvelle taxe sur les billets de train pour financer la modernisation du réseau. Comme le rapportent nos confrères des Echos, tous les clients du train pourraient se voir imposer une nouvelle taxe sur chaque billet (trains régionaux, Intercités, TGV), présentée comme « provisoire » et qui serait baptisée « contribution à la rénovation des voies ». En détail, cette taxe serait d’environ 1 euro et permettrait de récolter environ 800 millions d’euros par an, soit plus de la moitié des besoins estimés par la SNCF initialement.
Une proposition loin de faire l’unanimité
Cette proposition est loin de faire l’unanimité au sein du gouvernement et auprès des usagers. Le ministère des Transports précise être aujourd’hui « face à un mur d’investissements pour régénérer et moderniser notamment le réseau ferroviaire » mais ajoute que, qu’à ce stade, « il ne s’agit pas d’une proposition arbitrée par le gouvernement ». Contactée par la rédaction, la SNCF ne souhaite pas commenter le sujet.
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Pour rappel, dans l’aérien, le gouvernement avait validé la hausse de la TSBA lors de l’adoption du budget 2025. Depuis le 1er mars, l’écotaxe pour les destinations d’européennes est de 7,40 euros en classe Eco et grimpe à 40 euros pour les vols long-courriers. Censée être temporaire, cette augmentation devrait rapporter jusqu’à 850 millions d’euros à l’Etat.
