Depuis le dimanche 1er septembre 2024, les voyageurs sont contraints de présenter à nouveau leurs ordinateurs, tablettes et flacons contenant du liquide au point de contrôle des aéroports. La faute aux scanners de bagages dernier cri (EDS Cabin), un dispositif jugé capable de détecter un explosif en toute circonstance, qui présentent une faille de détection dans de “rares cas”.
Passer le point de contrôle à l’aéroport sans avoir à sortir des flacons contenant du liquide ou son ordinateur d’un bagage cabine aura été de courte durée. Depuis le dimanche 1er septembre 2024, les règles strictes en matière de bagage cabine sont de nouveau requises. La raison ? Une faille dans le système de détection des explosifs des scanners de bagage dernier cri, les fameux EDS Cabin.
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“On a eu des remontées d’aéroports dans certains Etats membres, qui corroboraient ce que les Américains et les Britanniques avaient également constaté : dans certains cas, très rares, au-dessus d’une certaine quantité de liquide, ils détectent mal les explosifs”, a assuré un porte-parole de la Commission européenne dans les colonnes du Monde. De quoi pousser Bruxelles à restaurer les règles en vigueur au préalable en Europe, à l’instar de nos voisins britanniques.
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Dès lors, seuls les contenants liquides de 100 ml sont autorisés pour les bagages cabines. Les voyageurs d’affaires sont également contraints de présenter ordinateurs, tablettes et tout appareil électronique lors du passage au point de contrôle. Un coup dur pour les aéroports européens comme Roissy-CDG et Amsterdam-Schiphol ayant installé ces systèmes dernier cri. L’association européenne des opérateurs aéroportuaires a dénoncé “un coup porté aux investissements majeurs des aéroports” et “un revers” pour les passagers.
