Depuis la début de la crise liée au coronavirus, les déplacements professionnels, rendez-vous d’affaires, salons … ont progressivement été drastiquement restreints, voire interdits pour cause de sécurité sanitaire. La technologie a ainsi joué un rôle majeur pour garder un minimum d’activité et entretenir du lien.
Télétravail, outils collaboratifs, visioconférences … L’innovation a permis à de nombreuses entreprises de garder le cap et de se poser des questions sur leur organisation et l’importance des relations humaines. Si pour de nombreux professionnels utiliser des outils de travail collaboratif ou de visioconférence faisaient partie intégrante de l’ADN de leur entreprise et de leur quotidien, pour d’autres, la prise en main s’est avéré plus fastidieuse. Pour les fonctions commerciales notamment, et plus particulièrement les agents commerciaux, où le contact humain est primordial pour installer un climat de confiance propice au Business, la technologie a montré de nombreuses limites. Signer des contrats sans rendez-vous physiques n’est pas si évident et il a fallu s’adapter d’un côté comme de l’autre. Pour les professionnels ayant l’habitude de se déplacer régulièrement et de voyager à l’étranger, le travail à distance était certes régulier, mais surtout complémentaire avec la raison même de son voyage ou de son déplacement. Si la technologie a, pour sûr, permis à de nombreuses sociétés de continuer à minima leur activité, elle n’a pas (encore) réussi à se substituer à la relation humaine, que cela soit dans le langage non-verbal ou dans les émotions.
A travers ce dossier nous nous intéresserons à l’utilité, voire à la nécessité de la technologie dans le maintien de l’activité en période de crise. Les outils ont-ils tenu leurs promesses ? Les technologies sont-elles aujourd’hui assez mûres pour envisager une véritable révolution vers le 100% digital ? Que cela soit dans le secteur du MICE ou du commerce, les retours d’expériences varient et les visions aussi. Pour certains, cette crise nous a permis d’accélérer la digitalisation et de revoir notre organisation de travail, pour d’autres, elle n’est qu’un simple « passage obligé » en attendant des jours meilleurs.