Le groupe Dubreuil, actionnaire d'Air Caraïbes et French Bee, a présenté son bilan 2018 lors d'une conférence de presse organisée à Paris le 11 avril 2019. La holding vendéenne assez discrète a de quoi se réjouir. Sa compagnie est devenue le principal challenger d'Air France sur les Antilles tandis que sa low-cost long-courrier a réalisé des débuts satisfaisants sur la Réunion et Tahiti.
La hausse du prix du pétrole, des taux de changes dollar/euro défavorables et une concurrence accrue sur les Antilles... le contexte compliqué de 2018 n'a pas freiné Air Caraïbes. Malgré les difficultés, la compagnie aérienne françaises a enregistré l'année dernière un chiffre d’affaires de 481,63 millions d’euros. Cela représente une hausse de 10,9% par rapport à 2017. Son résultat net - après impôts, intéressement et participation - a légèrement faibli passant de 12 millions d'euros à 10,43 millions d’euros.
Le transporteur a également fait le plein de passagers en 2018. Avec 1 614 373 voyageurs accueillis, il affiche une croissance de 7%. Autre sujet de satisfaction pour la compagnie : "malgré les augmentations de capacité très importantes que nous avons menées, nous avons réussi à améliorer le coefficient de remplissage. Il est globalement de 85,9% en 2018 contre 84,2% en 2017", se félicite Patrick Malval, le président du directoire de la compagnie lors de sa rencontre avec la presse le 11 avril 2018.
Air Caraïbes est également parvenue à résister à l'arrivée de Level sur les Antilles en 2018. Avec 32% de parts de marché (-2 points), elle a conforté sa 2eme place sur la ligne Paris – Pointe à Pitre . "Et surtout, nous sommes devenus numéro un entre Paris et Fort de France. Nous avons transporté plus de passagers qu'Air France. Nous nous disons qu'il est possible de parvenir à la même chose sur Pointe-à-Pitre. Et, nous faisons les efforts nécessaires pour y parvenir", ajoute Patrick Malval.
La Guyane n'est pas en reste avec une augmentation de trafic de près de 11% en 2018. L'entreprise compte d'ailleurs miser fortement sur la destination la plus business des Antilles cette année. "Nous allons positionner notre 3eme A350-900 sur la ligne Paris – Cayenne cet été. C'est un avion très apprécié par nos passagers pour son confort et ses performances. Par ailleurs, nous allons augmenter la fréquence pour proposer 6 vols hebdomadaires toute l'année et 7 vols hebdomadaires pendant les périodes de pointe", précise Edmond Richard, Directeur Commercial Europe d’Air Caraïbes.
Le transporteur a également fait le plein de passagers en 2018. Avec 1 614 373 voyageurs accueillis, il affiche une croissance de 7%. Autre sujet de satisfaction pour la compagnie : "malgré les augmentations de capacité très importantes que nous avons menées, nous avons réussi à améliorer le coefficient de remplissage. Il est globalement de 85,9% en 2018 contre 84,2% en 2017", se félicite Patrick Malval, le président du directoire de la compagnie lors de sa rencontre avec la presse le 11 avril 2018.
Air Caraïbes est également parvenue à résister à l'arrivée de Level sur les Antilles en 2018. Avec 32% de parts de marché (-2 points), elle a conforté sa 2eme place sur la ligne Paris – Pointe à Pitre . "Et surtout, nous sommes devenus numéro un entre Paris et Fort de France. Nous avons transporté plus de passagers qu'Air France. Nous nous disons qu'il est possible de parvenir à la même chose sur Pointe-à-Pitre. Et, nous faisons les efforts nécessaires pour y parvenir", ajoute Patrick Malval.
La Guyane n'est pas en reste avec une augmentation de trafic de près de 11% en 2018. L'entreprise compte d'ailleurs miser fortement sur la destination la plus business des Antilles cette année. "Nous allons positionner notre 3eme A350-900 sur la ligne Paris – Cayenne cet été. C'est un avion très apprécié par nos passagers pour son confort et ses performances. Par ailleurs, nous allons augmenter la fréquence pour proposer 6 vols hebdomadaires toute l'année et 7 vols hebdomadaires pendant les périodes de pointe", précise Edmond Richard, Directeur Commercial Europe d’Air Caraïbes.
Décollage réussi pour French Bee
La low-cost French Bee, lancée en 2016, aligne également les bonnes performances en 2018. Son chiffre d'affaires et son trafic passagers ont tous les deux doublé pour afficher respectivement 147 millions d’euros et 396 224 passagers. De plus, elle a atteint l'équilibre avec un résultat opérationnel à 0,1 million d’euros.
En 2018, la jeune compagnie est devenue le 3eme transporteur sur la Réunion avec 19% de parts de marché. Sa route Paris-San Francisco-Papeete, lancée en avril dernier, a attiré 117 254 voyageurs en 7 mois. Si la low-cost n'a pas été pensée pour les voyageurs d'affaires, son offre Premium Économie et sa desserte de la Silicon Valley attirent des PME et PMI. Par ailleurs, la compagnie a également remporté plusieurs appels d'offres sur Papeete comme l’hôpital de Tahiti et l'Assemblée.
Si de nombreuses compagnies à bas prix long-courriers connaissent aujourd'hui d'importantes difficultés, le groupe a confiance dans son modèle. "Nous avons la conviction que c'est un secteur où il faut investir. Mais c'est un secteur que l'on doit gérer avec la plus grande rigueur. Il ne suffit pas de commander 50 avions pour réussir", explique Marc Rochet, Directeur Général Groupe Dubreuil Aéro. "C'est une mécanique fine. On ne s'occupe pas uniquement de la paie des pilotes et des PNC. Il faut aussi avoir les meilleurs outils possibles. Nous avons donc pris le bon avion avec une configuration biclasse, le meilleur siège possible, la meilleure vidéo", ajoute-t-il.
La low-cost French Bee, lancée en 2016, aligne également les bonnes performances en 2018. Son chiffre d'affaires et son trafic passagers ont tous les deux doublé pour afficher respectivement 147 millions d’euros et 396 224 passagers. De plus, elle a atteint l'équilibre avec un résultat opérationnel à 0,1 million d’euros.
En 2018, la jeune compagnie est devenue le 3eme transporteur sur la Réunion avec 19% de parts de marché. Sa route Paris-San Francisco-Papeete, lancée en avril dernier, a attiré 117 254 voyageurs en 7 mois. Si la low-cost n'a pas été pensée pour les voyageurs d'affaires, son offre Premium Économie et sa desserte de la Silicon Valley attirent des PME et PMI. Par ailleurs, la compagnie a également remporté plusieurs appels d'offres sur Papeete comme l’hôpital de Tahiti et l'Assemblée.
Si de nombreuses compagnies à bas prix long-courriers connaissent aujourd'hui d'importantes difficultés, le groupe a confiance dans son modèle. "Nous avons la conviction que c'est un secteur où il faut investir. Mais c'est un secteur que l'on doit gérer avec la plus grande rigueur. Il ne suffit pas de commander 50 avions pour réussir", explique Marc Rochet, Directeur Général Groupe Dubreuil Aéro. "C'est une mécanique fine. On ne s'occupe pas uniquement de la paie des pilotes et des PNC. Il faut aussi avoir les meilleurs outils possibles. Nous avons donc pris le bon avion avec une configuration biclasse, le meilleur siège possible, la meilleure vidéo", ajoute-t-il.
Pas de nouvelle ligne avant 2020
Pour le groupe, 2019 sera une "une année de respiration" avant une phase de développement importante. En effet, si aucune ouverture n'est prévue en 2019, elle prévoit par la suite d'accueillir un nouvel avion et ouvrir une nouvelle ligne par an. Ainsi, l'entreprise planche sur le programme 2020 de French Bee. 5 nouvelles destinations sont en "short list". Si les "candidates" n'ont pas été dévoilées, Marc Rochet prévient "nous ne regardons ni vers l'Asie, trop compliquée en termes de droits , ni vers le Golfe où les concurrents sont trop gros pour nous".
Air Caraïbes se montre par ailleurs confiante sur l'année en cours. Elle table sur des performances en hausse avec un chiffre d'affaires de 524 millions d'euros, un résultat net de 15,5 millions ou encore 1,344 millions de passagers transportés sur le réseau long-courrier.
L'A350-1000 livré en décembre 2019
Autre projet important de l'entreprise. Air Caraïbes sera la compagnie française de lancement de l’A350-1000. L'avion qui sera livré le 16 décembre 2019, sera positionné sur le réseau le plus important du transporteur : les Antilles.
L'appareil, configuré en tri-classe, pourra accueillir 429 passagers, soit 40 de plus que le 350-900. Il proposera ainsi 6 sièges supplémentaires dans la gamme Madras (Affaires) et 34 en classe Économique.
Pour le groupe, 2019 sera une "une année de respiration" avant une phase de développement importante. En effet, si aucune ouverture n'est prévue en 2019, elle prévoit par la suite d'accueillir un nouvel avion et ouvrir une nouvelle ligne par an. Ainsi, l'entreprise planche sur le programme 2020 de French Bee. 5 nouvelles destinations sont en "short list". Si les "candidates" n'ont pas été dévoilées, Marc Rochet prévient "nous ne regardons ni vers l'Asie, trop compliquée en termes de droits , ni vers le Golfe où les concurrents sont trop gros pour nous".
Air Caraïbes se montre par ailleurs confiante sur l'année en cours. Elle table sur des performances en hausse avec un chiffre d'affaires de 524 millions d'euros, un résultat net de 15,5 millions ou encore 1,344 millions de passagers transportés sur le réseau long-courrier.
L'A350-1000 livré en décembre 2019
Autre projet important de l'entreprise. Air Caraïbes sera la compagnie française de lancement de l’A350-1000. L'avion qui sera livré le 16 décembre 2019, sera positionné sur le réseau le plus important du transporteur : les Antilles.
L'appareil, configuré en tri-classe, pourra accueillir 429 passagers, soit 40 de plus que le 350-900. Il proposera ainsi 6 sièges supplémentaires dans la gamme Madras (Affaires) et 34 en classe Économique.