Boeing 737Max : Le syndicat des pilotes américains accuse Boeing d’avoir été « malhonnête »

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Boeing 737 Max

Les pilotes américains veulent bénéficier d'une formation complète avant de se retrouver aux commandes d'un Boeing 737Max. Actuellement la qualification pour piloter cet appareil se fait sur une tablette. Ils demandent de pouvoir s’entraîner sur des simulateurs de vol.

p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.8px Times; color: #000000} p.p2 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px 'Times New Roman'; min-height: 15.0px} p.p3 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 13.5px Times; color: #000000} span.s1 {font: 12.0px 'Times New Roman'; color: #000000} span.s2 {font-kerning: none} span.s3 {font: 13.5px Times; font-kerning: none} span.s4 {font: 12.8px Times; font-kerning: none} "Il est clair que la version originale du MCAS (le logiciel installé pour tenir compte de la nouvelle motorisation plus puissante qui change les caractéristiques de vol du 737 MAX, ndlr) était fatalement défectueuse et n'aurait jamais dû être approuvée."
 
C'est ce système, MCAS, qui est mis en cause dans les accidents de Lion Air et d'Ethiopian Airlines et les pilotes, dont le patron de leur puissant syndicat américain, accusent Boeing d'avoir été "malhonnête dans le passé" et de ne pas avoir informé les pilotes de l'existence de ce système.
 

Les pilotes sont-ils suffisamment formés ?

C'est en fait la question de la formation des pilotes qui interroge le plus. Pour Boeing, les pilotes déjà certifiés de vol sur les versions précédentes du 737 peuvent se qualifier pour le 737Max en se formant sur une tablette. Pour le syndicat des pilotes américains, le manque d'information et de formation de la part de l'avionneur est coupable. "Ils ne nous ont jamais dit que le système (MCAS) existait et donc il n'y a pas eu de solide entraînement." Les pilotes demandent donc de pouvoir accéder à des simulateurs de vol. Problème, ces appareils intégrant le système MCAS sont trop peu nombreux et la formation coûte beaucoup plus cher.


Depuis les deux catastrophes ayant impliqué le B737 Max, Boeing travaille à une nouvelle version de son système anti-décrochage mais n'a toujours pas soumis les modifications en vue de leur certification.