Selon la presse du Golfe, Etihad va licencier une partie de ses salariés. Pour la compagnie d’Abu Dhabi, "La concurrence féroce sur le marché de l’aérien conduit à plus de prudence en matière de coûts opérationnels". Citée par Associated Press, Etihad précise que "les suppressions d'emplois seraient menées d'une manière équitable, structurée et transparente".
Les licenciements - dont le nombre n'est pas précisé encore - vient compléter un vaste plan de réorganisation qui devrait toucher l’ensemble des services. Il est question de 1000 à 3000 suppressions d'emplois selon Bloomberg, qui rappelle que la compagnie compte 20 000 salariés.
Après l’accord annoncé avec Lufthansa, Etihad doit désormais faire face aux interrogations de son actionnaire étatique qui souhaite que la compagnie puisse trouver rapidement un équilibre financier. Etihad n’a jamais souhaité entrer dans le détail de ses comptes ni donner d’informations sur les fonds publics qu’elle reçoit ou a reçu.
Pour les experts, avec seulement 120 avions, Etihad est au milieu du gué et se positionne difficilement dans la bataille engagée par Emirates face à Qatar Airways. Les chiffres qui circulent, mais qui ne sont pas validés par la compagnie d’Abu Dhabi, font état de plus de 38% de lignes déficitaires. Des informations à prendre avec prudence. Depuis la crise économique de Dubaï en 2009, il se susurre même que les 10 milliards de dollars prêtés par Abu Dhabi à son voisin seraient garantis par plus de 30% du capital d’Emirates. Là aussi, si le marché financier l’affirme rien n’est venu étayer cette donnée.
Globalement Etihad, à l’image de toutes les compagnies, anticipe la hausse des prix du pétrole et veut restreindre ses coûts pour mieux faire face à la concurrence pressante des low cost « long courrier ». Le marché est naissant mais pourrait se révéler prometteur, sauf si l’explosion annoncée des prix du carburant vient bousculer l’avenir et leur développement. Mais pour Etihad, gouverner c’est prévoir.
Après l’accord annoncé avec Lufthansa, Etihad doit désormais faire face aux interrogations de son actionnaire étatique qui souhaite que la compagnie puisse trouver rapidement un équilibre financier. Etihad n’a jamais souhaité entrer dans le détail de ses comptes ni donner d’informations sur les fonds publics qu’elle reçoit ou a reçu.
Pour les experts, avec seulement 120 avions, Etihad est au milieu du gué et se positionne difficilement dans la bataille engagée par Emirates face à Qatar Airways. Les chiffres qui circulent, mais qui ne sont pas validés par la compagnie d’Abu Dhabi, font état de plus de 38% de lignes déficitaires. Des informations à prendre avec prudence. Depuis la crise économique de Dubaï en 2009, il se susurre même que les 10 milliards de dollars prêtés par Abu Dhabi à son voisin seraient garantis par plus de 30% du capital d’Emirates. Là aussi, si le marché financier l’affirme rien n’est venu étayer cette donnée.
Globalement Etihad, à l’image de toutes les compagnies, anticipe la hausse des prix du pétrole et veut restreindre ses coûts pour mieux faire face à la concurrence pressante des low cost « long courrier ». Le marché est naissant mais pourrait se révéler prometteur, sauf si l’explosion annoncée des prix du carburant vient bousculer l’avenir et leur développement. Mais pour Etihad, gouverner c’est prévoir.
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