Un avion de JetBlue avait été obligé de se dérouter en urgence en mars 2012 car son commandant de bord avait craqué en plein vol. Ce pilote vient de porter plainte contre son ancien employeur car il ne l'avait pas mis en arrêt de travail.
Victime d'une défaillance mentale pendant un vol New York – Las Vegas en mars 2012, Clayton Osbon, 52 ans, avait hurlé dans la cabine de l'avion «Irak, Al Qaïda, terrorisme, nous allons tous nous écraser». A l'arrivée de l'avion sur la piste d'Amarillo au Texas, il avait été hospitalisé. Trois ans après l'incident, le pilote porte plainte contre la compagnie. Il estime qu'elle aurait dû le mettre en arrêt de travail parce qu'il n'était pas en mesure de voler. Il assure que sa conduite ce jour-là était due à une «attaque cérébrale partielle complexe». Il ajoute que l'entreprise aurait dû l’empêcher de monter dans l'avion car il avait manqué la réunion préalable au vol, arrivant en outre débraillé, confus et faisant des gestes ralentis. Il réclame également 14,9 millions de dollars (13,7 millions d'euros) de dommages et intérêts relatifs à divers préjudices. Il pointe du doigt que l'incident avait été repris par de nombreux journaux et avait compromis ses perspectives de carrière.
Poursuivi par JetBlue après l'incident, il avait été déclaré non responsable pénalement pour cause d'état de démence au moment des faits par la justice fédérale en juillet 2012.
Poursuivi par JetBlue après l'incident, il avait été déclaré non responsable pénalement pour cause d'état de démence au moment des faits par la justice fédérale en juillet 2012.
