L’Iata quitte à son tour le Venezuela

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Après des années de négociations infructueuses, l'Iata renonce à ses bureaux au Venezuela qu'elle fermera le 31 janvier prochain pour rapatrier ses activités au Panama. Caracas est un peu plus isolée encore.

L'IATA dit ne pouvoir que constater l'échec d'années de négociations pour tenter de rapatrier les avoirs des compagnies aériennes qui atteignent plus de 3 milliards de dollars. A son tour, l'Association mondiale quitte Caracas, pour regrouper ses activités au Panama. Les compagnies qui opèrent encore sur la destination ont, comme Air France, renoncé à avoir des représentations ou de travailler avec les agences locales puisqu'elles ne peuvent pas rapatrier leur recette. Internet et la carte bleue sont les seuls modes de fonctionnement sur place pour les habitants qui, d'ailleurs, ont de moins en moins les moyens de voyager. Caracas s'enfoncent dans l'isolement et le départ de l'Iata n'aura, de fait, pas de conséquences concrètes sur les passagers.